samedi 21 septembre 2013

Time is near

Edith et Cora, fashon victims de cette saison 4 ?
La saison 4 de Downton Abbey approche à grands pas (demain 22 heures) et je vous en parle d'autant plus qu'à l'instant X, je serai devant mon ordinateur à pianoter...sur les élections allemandes ! Je vais donc devoir ruser avec la presse britannique pour ne pas me faire gâcher l'effet de surprise et essayer de repartir synchroniser dans les semaines qui viennent.
En attendant, voici l'émoustillante bande-annonce de la saison 4. L'abondance de détails est telle qu'elle m'a donné le vertige et j'ai bien eu du mal à discerner qui était avec-embrassait-se battait avec QUI.


La fameuse "Beadedith" dress ?

Ça flirte sur tous les bords : Rose (dont je m'interroge toujours sur l'utilité si ce n'est pour remplacer Sibyl dans la case rebelle de la famille), Jimmy, Edith qui devient la femme fatale de la famille et qui se lâche avec son rédacteur en chef, Mme Patmore qui assiste à une bagarre, la malheureuse et éternelle tyranisée Daisy qui pleure, l'affreuse Edna est de retour (Branson, défends-toi, je préfère que tu refasses ta vie avec l'instit' du village plutôt qu'une O'Brien bis ! 

Et oups, où avais-je la tête, Maggie Smith et Michelle Dockery sont toujours aussi divine !

vendredi 20 septembre 2013

Apologie de la saison 3 de Downton Abbey, l'été du carnage

Ça y est. J'ai presque atteint mon but... Après avoir écrit sur Jane Austen, glisser le nom de Colin Firth et de Benedict Cumberbatch dans autant de papiers qu'il était possible. J'ai réussi à faire paraître une petite tribune sur la saison 3 de ma série obsession-fétiche-passionnelle-aimée-haie du moment. Quelques paragraphes d'exorcisme bienvenus pour oublier le traumatisme de l'épisode 5 et de l'épisode 9.

De quoi patienter avant un jour peut-être de toucher au nirvana suprême, une interview et un reportage sur les plateaux pour l'ultime saison 5 ?

Ruines, mariages, deuils... la série, qui revient vendredi sur TMC, n'épargnera rien aux spectateurs. Rires, larmes, frustrations. Plus mélodramatique que jamais, la série britannique phénomène se cherche une seconde jeunesse.



La demeure centenaire avait résisté au naufrage du Titanic, qui avait emporté ses héritiers, et à la tourmente de la Première Guerre mondiale. Mais les années folles vont ébranler comme jamais les fondations de Downton Abbey: ruine financière, cœurs brisés, deuils, trahisons... rien n'est épargné aux Crawley et à leurs domestiques.
Avant que cette tornade ne s'abatte, la troisième saison qui démarre vendredi soir sur TMC s'ouvre sur les noces tant attendues des amants maudits de Downton Abbey, Matthew et Mary Crawley, après huit ans de passions contrariées. Las, leur félicité est d'emblée mise en péril: Robert, Comte de Grantham et père de Mary, a perdu la fortune familiale et doit vendre Downton. Matthew, qui a hérité du père de sa défunte fiancée, pourrait sauver le domaine. Mais rongé par les remords, il refuse de toucher cette manne, au grand désespoir de Mary.
Ces tensions familiales sont attisées par l'arrivée de la mère américaine de la Comtesse (Shirley MacLaine) qui n'a pas sa langue dans sa poche, et le retour de la fille cadette des Crawley, Sybil. Faisant fi des conventions sociales, elle a épousé le chauffeur de la famille, ce que le Comte n'arrive pas à accepter. Dans les quartiers des serviteurs, les esprits sont aussi en berne: le valet Bates est toujours en prison et les comploteurs en chef O'Brien et Thomas se sont déclarés une guerre sans merci.
Décors et costumes somptueux, mise en scène léchée, acteurs irréprochables au premier rang desquels Michelle Dockery -impériale et glacée Lady Mary- et Elizabeth McGovern en matriarche qui essaie de souder son clan, Downton Abbey reste un délice pour les yeux. Le concours de sarcasmes entre la Comtesse douairière (Maggie Smith) et Martha Levinson (Shirley MacLaine) offre à la série ses meilleures répliques et forme une leçon de cinéma en soi. Mais assumant jusqu'au bout sa fibre de soap opéra avec des rebondissements de plus en plus mélodramatiques, cette nouvelle saison laisse un goût d'inachevé.

Mort de personnages centraux

Phénomène en Angleterre où elle est suivi par près de dix millions de spectateurs, Downton Abbey a rencontré un succès titanesque aux États-Unis, offrant à la chaîne publique PBS des audiences records. Le créateur de la saga, Julian Fellowes, a dû composer avec des comédiens de plus en plus demandés par Hollywood et a orchestré le départ de trois des personnages principaux. Le Figaro ne vous dévoilera pas de qui il s'agit, mais ayez vos mouchoirs à portée de main et préparez-vous à une nuit blanche car ils sont éprouvants. En Grande-Bretagne, ils ont provoqué la polémique et fait la Une des journaux et des réseaux sociaux, les acteurs ont eux même confié avoir pleuré. Si les ficelles scénaristiques sont un peu grosses et agaçantes (car similaires), l'intensité des performances donne des scènes qui resteront dans les annales de la télévision et des classements des sériephiles.
Au terme de ces neufs épisodes inédits, Downton Abbey paraîtra aux sceptiques à la croisée des chemins: soit elle rejoint le rang des séries prometteuses s'étant essoufflées trop vite, soit elle retrouve une seconde jeunesse. À en croire les critiques anglais, qui ont découvert en avant-première la quatrième saison attendu mi-septembre outre-Manche, c'est cette deuxième option qui prévaut. De quoi serrer les dents et accompagner les Crawley dans leurs épreuves en attendant le retour des beaux jours!

mercredi 11 septembre 2013

C'est la rentrée, il est temps de reprendre le culte downtonien !

Arrivées en bourrasques, les vacances d'été sont déjà sur le départ et ont clôturé lointainement et exotiquement un été de folie (merci royal baby George!) qui a été chaud et débordant. Pour autant, j'accueille cette rentrée à bras grands ouverts : baptême du petit prince, naissance à Monaco, le triomphe de Benedict Cumberbatch et de Michael Fassbender (j'attends énormément de 12 Years a slave, Blue Jasmine (pour Cate Blanchett) et The Councilor sans oublier la suite d'Hunger Games et de X-Men), le retour de Mr Darcy alias Colin Firth dans the Railway men, le deuxième album de Sharon Corr qui propose une date parisienne dont je ne pourrai sûrement pas en être, nouvelles occasions de baver devant les vitrines de Tara Jarmon, Comptoir des Cotonniers et Ted Baker, et peut-être quelques dénouements.

En attendant que toutes ces prophéties bénies adviennent (one can dream), une s'est déjà réalisée la saison 4 de Downton Abbey...

Je ne sais pas si ce blog se remettra un jour de l'épisode final de la saison 3, mais dès le 22 septembre sur ITV on retrouvera les rescapés du domaine. A moi les dimanches soirs associables et noctambules, vissée dès 10 heures sur mon ordinateur.
En attendant, je ne me lasse pas de la très belle promotion d'automne d'ITV qui a convoqué quelques uns de ses personnages de fiction fétiches - Hercule Poirot, Mr Selfridge ou le comte de Grantham- pour faire la promotion de sa grille d'automne dans un clip parfait tourné spécialement pour l'occasion.