mardi 31 mai 2011

Tightrope walker

So many things that could be told , so little time to write them down.

Déjà un mois depuis Westminster abbey et ses mouchoirs (il va d'ailleurs falloir refaire son stock pour Albert et Charlene bientôt)... et pas grande chose par ici. Les idées se bousculent dans mon esprit... de même qu'une profonde envie d'inertie.

La raison se cache-t-elle derrière une robuste dose de matinales qui me décalent somnambulitiquement et à mon incapacité à me coucher avant minuit quand il faut se lever à 5h45?

A l'actualité vigoureuse qui ne cesse de sortir depuis janvier des lapins palpitants de son chapeau -derniers en date Ben Laden et DSK à New York-.

A la contrariété d'une rechute dans ma zenitude ?

A un Feydeau londonien se perdant dans le dédale de Windsor ?

Aux galets chaleureux de Dieppe ?

Aux arcades ombragées de Turin ?

A ce printemps ensoleillé qui inspire les promenades matinées de lèche-vitrine ?

A la chaleur et aux grains de riz de Séville qui s'annoncent ?

A cette correspondance en suspens ?

A cette envie de se plonger dans Bones et Fringe, portée par une efficace initiation ?

Puisqu'il est probable qu'ils ne verront jamais le jour, tombés aux champ d'honneur de la procrastination et de la douceur de laisser les secondes s'écouler, saluons la prenante même si remplie de défauts version d'On ne badine pas avec l'amour du Vieux colombier, l'adaptation plutôt réussie et stratégiquement infidèle de la Solitude des nombres premiers (cas d'école ou comment changer un mot deux minutes avant le générique modifie le dénouement d'une œuvre), et des archives photographiques en bataille.

Now let's go grab lunch !

lundi 30 mai 2011

Lifelines

Le retour tangible d'Andrea Corr dans les bacs des disquaires méritait bien un pause en ces lieux. L'album de la miss sort cette semaine outre-manche et la semaine prochaine ici. Avec un peu de chance, la poste me laissera le précieux disque comme ambiance sonore de l'ascension.

Ce projet de reprise de classiques du blues et du folk anglo-saxons m'a peu enthousiasmée au départ, mon peu de goût pour ce type de musiques se mêlant à l'expérience décevante que fut Ten Feet High. Mais les chansons étant peu à peu dévoilées, Lifelines a trouvé davantage grâce à mes yeux. De l'entraînant Tinseltown in the rain, au touchant et fragile Some things last a long time en passant par Pale Blue Eyes et Crystal Ship.



Je suis aussi très conquise par la stratégie web d'Andrea, encore plus audacieuse que celle de Sharon. L'équipe de communication d'Andrea se montre aussi efficace que le service de presse de Buckingham palace lors du mariage princier. Des photos, des vidéos de concert ou d'interview toutes les 72 heures. Un sondage auprès des fans pour leur demander ce qu'il souhaiterait voir dans des éditions spéciales. Dois-je me sentir que flatter que la demande de chanter dans d'autres langues que l'anglais se soit traduite par une version franglaise de Tinseltown in the Rain sur Taratata et l'édition française de Lifelines ?

Si les dates de la tournée anglaise avaient été plus arrangeantes, si mes week-ends avaient été moins occupés de délicieuses escapades, j'aurais sûrement été tentée de passer la Manche pour retrouver la demoiselle en concert. Mais je suis déjà ravie de l'avoir vue sur les planches en décembre pour Jane Eyre à Dublin. J'attends de pied ferme des concerts parisiens. Et ce que je vois du premier concert à Birmingham me plaît beaucoup. Solide voix même si l'abus de "yeah, yeah" est toujours là, un peu de guitare électrique et de violon.

dimanche 8 mai 2011

Some things last a long time

Pour rester dans l'ambiance londonienne du week-end :



Car à défaut d'avoir mis le grappin sur la robe bleue zara post-wedding de Kate Middleton (#jeudiconfession), j'ai moi aussi fréquenté même si ce fut l'année dernière cette station de métro près des bords de la Tamise et ses jolies gravures du Londres des siècles passés.



PS : Andrea a bien de la chance d'avoir pu utiliser la demeure du Discours d'un roi (aka le cabinet de Lionel Logue) pour son clip et son making-off... Par contre comme d'habitude, on est un peu court question scénario sur le clip :-/Malgré un peu trop de rouge sur les joues, la miss fait toujours ausi jeune qu'il y a dix ans !

lundi 2 mai 2011

The perfect reward after a long week-end

Après 72 heures de folie royal wedding-samedi de perm' bien rempli-béatification de Jean Paul II-dos réduit en compote, et avant de s'atteler à des courriers fastidieux demain, Focus features a eu un geste de bonté absolue envers ma petite personne : ils ont diffusé la bande-annonce du livre culte de l'été 2010 : One day.



Je ne suis pas certaine qu'on retrouve le mordant du texte mais mission réussi côté enlaidissemnt d'Anne Hathaway. Et la scène entre 1.27 et 1.15 me noue particulièrement le coeur.

Edit : Après the Tourist, j'ai l'impression que le Café Nemours à côté de la Comédie français a décidement la côte auprès des réalisateurs ! {IMAGE ONE DAY NEMOURS}

Un plaisir n'arrivant jamais seule l'adaptation de la solitude des nombres premiers sort mercredi. Même si la critique regrette le classicisme du film et ses longueurs, je ne manquerai pas ce rendez-vous plus réaliste que le précédent. Et puis ce sera bon pour mon italien.


Dernière gourmandise, la bande-annonce du deuxième volet de Harry Potter et des reliques de la mort laisse même entre apercevoir Rémus et Tonks.



Last but no least, la saison 5 m'a rendue passionnée de Dexter (je n'ai pas vu le reste de la série). Michael C. Hall est parfait entre ses tentatives d'expiation en aidant une autre âme en peine, détaché et inquiétant à souhait quand il se trouve face à sa table, et après avoir été à déçu et un peu manipulé par sa protégée et que son identité a été démasquée par son quasi beau-frère, je suis curieuse de voir la saison 6.