dimanche 23 mai 2010

Splendor in the Grass

« Bien que l’éclat autrefois si brillant se soit évanoui à jamais, bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe, de cette gloire dans la fleur, n'ayons point d'affliction, mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après». *

Pour se ressourcer le Prince Charles se rend chaque année au mont Athos, en Grèce. Quand j'ai besoin de souffler, j'aime bien prendre la mer vers l'Irlande ou la Grande-Bretagne. Les moutons, le vert, l'eau, le cidre, les chips au vinaigre, les currys, les grands espaces, l'abandon...
Depuis longtemps j'avais envie d'arpenter le Lake district, endroit dont j'ai découvert l'existence par les romans de Jane Austen même si au final Elizabeth Bennett ni mettra jamais les pieds (à la place, elle va dans le Derbyshire et retombe sur Mr Darcy, encore mieux !).

Le Lake district c'est une carte postale pour touristes, une mine d'or pour les alpinistes. Alors on s'attend à voir de beaux paysages, on se dit qu'on en aura plein les mirettes, on y arrive déjà un peu blasé et puis une fois sur place on oublie tous ses à priori. C'est vraiment somptueux, protégé, vert comme l'Irlande mais escarpé comme le Chili. Le paradis perdu recréé par la main de l'homme.

Petite promenade virtuelle au son de vers de l'enfant du pays, William Wordsworth*.
Sur la route du Lake district même les aires de repos sont champêtres et les canards gourmands accueillants.


Le lac de Grasmere devant lequel nous logions.



Son Eglise où repose le bien nommé Wordsworth



Croisière sur le lac Windermere

Sur la route


Le pub du bout du monde à Kirkstone pass




La cascade d'Aira Force...


... et ses Adonis téméraires et frigorifiés.


Tarn Hows






Castlerigg stone circle

Dog and Gun pub (Keswick), excellente adresse



Whithaven (où a eu lieu la fusillade de mardi)

La plage de St Bees

samedi 8 mai 2010

Stase

"Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre l'temps
Il y là les bordures
Les distances,
L'inertie le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas "