mardi 28 décembre 2010

Corporate message

Je sais, d'habitude, j'essaie de mentionner le moins possible l'activité qui occupe mes heures mais ce soir, je me sens d'humeur à faire exception.



La faute à un judicieux écran publicitaire passé au MK2 vantant la voie envoutante d'une nouvelle chanteuse venant du froid. Une telle annonce suscite d'ordinaire chez moi quelques ricanements lassés mais pas cette fois car mademoiselle Agnes Obel navigue dans les chants atmosphériques, limpides et nostalgiques qui entraînent mon imagination. Mention spéciale à Riverside et Avenue.

Bref si j'avais su que cette miss de Copenhague passait par le Figaro, j'aurais levé le nez de mon chéri, le fil AFP...

vendredi 24 décembre 2010

Nine days of snow

Esprit de Noël es-tu là ? Cette année le virus du Réveillon se sera insinué tardivement dans nos pénates. A l'heure où je trace ces lignes, notre sapin est encore à prendre le frais sur la terrace, inconscient de la tornade de guirlandes et de boules qui l'attend (sans compter un squatteur félin taquin). Néanmoins le fil du temps n'est jamais vraiment perdu entre l'opération sapin de Noël at work, blind Christmas entre collègues et dîner de réveillon sans oublier cette omniprésente météo qui rend impossiblede se tromper de saison. Chaque jour apporte son lot du flocons et de verglas. C'est étrange de voir Paris en ville blanche.

Merry Christmas to everyone !

mercredi 8 décembre 2010

Snowed in

Après quelques chutes annonciatrices depuis une semaine, la neige a déployé son soyeux manteau sur Paris. Assez pour obliger motoristes et automobilistes à laisser leurs destriers au repos. pour changer, un aperçu des Grands boulevards de ces flocons qui donneraient presque envie de croire aux miracles et de se remettre aux batailles de boules de neige.



Mais cette mise en bouche parisienne ne peut que pâlir face à la toute beauté du manteau de poudreuse qui a revêtu l'Irlande depuis jeudi dernier. Qui a dit que l'île verte était le pays de la pluie ? Au contraire Jack Frost et ses doigts de fée semblent y avoir fait halte pour dessiner des paysages swaroskien de toute beauté même sur une autoroute.


vendredi 26 novembre 2010

Driven to the point of distraction...

Je plane tellement à mille lieux de mes traditionnels centres d'intérêts depuis la rentrée que les évidences m'échappent. Ainsi attraper le concert de Vanessa Paradis aux Folies Bergères est définitivement compromis. L'opération voir Andrea Corr au théâtre, après avoir laissé filé en 2009 Dancing at Lunasa à Londres va demander beaucoup d'adresse (notre charmante flutiste s'attaque à un gros morceau : Jane Eyre). La mission Nono a du plomb du l'aile grâce aux embouteillages parisiens. Andromaque est en suspens. Le dernier morceau inédit d'Andrea Corr a été découvert neuf mois après sa sortie (et pour une fois c'est franchement un bon retour au source!). L'album de sa soeur Sharon n'est toujours pas acheté ni chroniqué même si bien écouté grâce à deezer. La liste cinéphile comme les saisons US sont laissées en friche...

Mais le pompon fut atteint aujourd'hui quand au cours d'un petit tour sur le Los Angeles Times, je constaste que les retrouvailles tant attendues de Miss Bennet (Jennifer Ehle au regard toujours aussi mutin) et Mr Darcy (Coliiiiiiiiiiiiiiiin Firth) ont eu lieu sous mes yeux... dans the King's speech.



Il joue le futur George VI, elle interprète la femme de son orthophoniste... C'est beau. Sur ce je m'en vais essuyer ma petite larme!

vendredi 5 novembre 2010

Autres horizons

La Seine n'a qu'à bien se tenir, Paris vu d'un neuvième étage.


Autant faire profiter ces lieux d'une partie du développement et classement intensifs de mes archives photos du mois à défaut de semer les mots. Tempus fugit.

jeudi 14 octobre 2010

Dublin's homecoming

Cet énième retour à Dublin, je l'ai savouré différemment. Comme au printemps dernier en Angleterre. Plus sereinement que mes retrouvailles avec le Portugal (la faute aux grosses chaleurs qui dilatent le temps ?). En rupture, aussi. Lors de ce séjour il a été moins question de paysages et de moutons que de gens. Et ce fut des jours bien remplis de retrouvailles et d'échanges.

Dublin castle a parfois des airs de Sintra....

Des images ramenées par dizaine dans ma besace, as usual, peut-être ne faut-il retenir que celle-ci.





Un air de pèlerinage aussi avec ce retour sur mes premiers pas à la découverte de l'Irlande à Glendalough. Des lieux quasi jumeaux avec la magie du Lake district, en plus sauvage et plus vert.

samedi 18 septembre 2010

Pourquoi revenir ?

Question de la rentrée.
En attendant à sa variante "Pourquoi retourner voir U2 au Stade de France quand on y a déjà été l'année précédente ?", je peux répondre "c'est la magie de Bono".

Je me suis posée beaucoup de questions lorsque j'ai eu l'opportunité de réitérer l'expérience de l'été passé. N'allais-je pas être déçue de revoir le même spectable, surtout après le triomphe de Muse, qui a embrasé le stade en juin, bien plus que Bono et compères ou Mylène Farmer ?

Et bien non (la preuve en son et images)...


Le déroulé du concert a été revu de fond en comble. On retrouve les vieux tubes avec quelques retours remarqués comme I will follow et pas mal de chansons des années 90 que je maîtrise fort mal. En conséquence, la présence de "No line on the Horizon" était beaucoup plus faible. Avec cette sélection à 50% remaniée, pas possible de s'ennuyer. J'ai même découvert quelques classiques comme "Until the End of the World". Des deux inédits présentés, j'ai particulièrement succombé à "North Star".

A ma grande joie, Bono avait retrouvé une voix moins fatiguée qu'en 2009 et l'acoustique du Stade était également bien meilleure.

Ceci dit, l'ambiance était un cran en dessous que les concerts de 2009. Bien que Bono nous ait laissé davantage chantés, il nous a moins parlé. Et a enchaîné ses morceaux à toute vitesse sans reprendre son souffle ou jouer les prolongations pour nous chauffer. Et comme me l'a fait remarquer I. la répartition succès/morceaux mineurs étaient inégales et le milieu du concert un peu mou du coup, toute la tension est retombée et en absence de Deus ex machina à la Muse...

Mais une fois n'est pas coutume, j'ai pas mal accroché à la première partie portée par Interpol. Je regretterai toujours d'avoir écouté distraitement Snow Patrol lorsqu'il avait assuré cette fonction en 2005. C'était avant Make this go on forever.

1. Return Of The Stingray Guitar

2. Beautiful Day
Pour démarrer pas mieux pour nous plonger dans le bain

3. I Will Follow
J'avais toujours eu envie de l'entendre en live pour son début tonique et son refrain très rock ! Larry Mullen donne la mesure de sa forme. Bono a d'ailleurs présenté son groupe à grand renfort d'épithètes adorants. Cute !


4. Get On Your Boots
Exemple type de la chanson palote en studio qui gagne un peu de galons dans un stade. Autre cas d'école, Vertigo.

5. Magnificent
Toujours aussi joliment interprétée et Bono nous fait une démonstration de son coffre vocal...

6. Mysterious Ways / C Moon (snippet) / My Sweet Lord (snippet)
Gros blanc, je ne connaissais aucune des trois

7. Elevation
La chanson qui manquait aux concert de 2005. Son rhytme ravive le stade et ses paroles un peu salaces me font toujours autant rire

8. Until The End Of The World / Anthem (snippet)
Je ne la connaissais pas mais elle m'a touchée


9. I Still Haven't Found What I'm Looking For / Many Rivers To Cross (snippet)
Le public peut faire la preuve de ses talents a capella, enfin ! Et force est de constater qu'après toutes ces années, cette chanson est toujours autant d'actualité.


10. North Star
J'espère que ce titre figurera sur le nouvel album du groupe. Douce et triste et tel que je connais Bono il y a sûrement un sens ou un engagement caché mais je serai bien en peine de le deviner.



11. Mercy
Autre inconnue au bataillon

12. In A Little While
Autre découverte de ce concert.


13. Miss Sarajevo
Je vais blasphémer mais le Stade s'endort petit à petit

14. City Of Blinding Lights / Follow The Yellow Brick Road (snippet)

15. Vertigo / Teenage Kicks (snippet)

16. Funky Town (snippet) / I'll Go Crazy If I Don't Go Crazy Tonight / Discothèque (snippet) / Two Tribes (snippet) / Relax (snippet) / I Gotta Feeling (snippet)*
* Pour David Guetta qui faisait partie des VIP présents sur place avec Pascal Obispo et Annabelle Gopuch ^^
Je n'apprécie pas beaucoup les remix mais je trouve que les visuels et les mimiques de Bono sur I'll go crazy sont très énergisants.


17. Sunday Bloody Sunday / Get Up Stand Up (snippet)
La chanson qui réveille le Stade, tous debout, le poing en l'air. Même ambiance verte que l'an passé, Bono évoque à nouveau la Palestine. Dommage que la chanson ne reprenne jamais après Get Up, Stand up. Pendant cette intermède, Bono nous rappelle que nous sommes le pays des droits de l'homme, une énième pique contre la politique de notre gouvernement ?^^

18. MLK
C'est la troisième fois que je la vois en concert et à chaque fois je n'en ai aucun souvenir. C'est pour dire à quel point elle me transcende.

19. Walk On / You'll Never Walk Alone (snippet)
Des bénévole d'Amnesty tourne sur scène avec une bougie pour rendre hommage à Aung San Suu Kyi

Rappel:

20. One
Début de la période accoustique. Comme le veut la tradition, Bono fait monter une jeune femme sur la scène et danse avec elle, qui est très très émue.

21. Amazing Grace (snippet) / Where The Streets Have No Name / All You Need Is Love (snippet)
Indescriptible puisque pour éviter la cohue de la 13, nous nous sommes éclipsées !

22. Hold Me, Thrill Me, Kiss Me, Kill Me
23. With Or Without You
24. Moment of Surrender

mercredi 15 septembre 2010

Movies I want to dream with

C'est peut-être paradoxal de mettre en avant les films qui me font envie et qui ne sont pas encore apparus sur les écrans alors que je n'ai pas terminé de répertorier les films déjà vus cette année (même si j'ai avancé) et que dans les dernières sorties et reprises qui piquaient ma curiosité, je n'en ai vues aucune.

Pour ne pas les citer (et on oubliera aussi la rentrée théâtrale qui me fait aussi saliver): Des hommes et des dieux, The Town, Mange, Prie, Aime + Trop loin pour toi (pour le quota fleur bleue), Wall Street 2 : l'Argent ne dort jamais, Salt, Pauline et François, la Boutique au coin de la rue (pour ne citer que cette reprise alors que la rétrospective Cooper/Stewart/Gable/Grant m'est magistralement passée sous le nez).

Bref en attendant de savoir si j'accomplirai des exploits de planification de mes soirées, je lorgne déjà sur les longs-métrages qui vont animer notre hiver. Balayons l'évidence, malgré tant de déceptions, je rempilerai pour Harry Potter et les reliques de la mort I et II et Twilight 4 I et II.

A) The Romantics
Pourquoi ? une distribution de rêve : Anna Paquin, Katie Holmes dont tous les critiques s'accordent à dire qu'elle y donne la meilleure performance de sa carière, et une apparition d'Elijah Wood très discret depuis ses années Frodon.
Ca cause de quoi ? Des amis se retrouvent pour célébrer le mariage d'un des leurs. Mais plus que la belle fête, ces témoins sont surtout là pour admirer les étincelles entre la fiancée et sa demoiselle d'honneur qui a été le premier amour du fiancé et qui en pince toujours pour lui (en même temps c'est Josh Duhamel je peux comprendre). Et chacun s'en donne à coeur joie pour s'avoir si cette union maudite peut avoir lieu ou si la nuit de la veille des noces va tout changer.
Mais ? Les critiques sont très mitigées même si la romancière préside à sa propre adaptation.


B) Never let me go
Pourquoi ? Adaptation d'une autre nouvelle de l'écrivain japonais à qui on doit les Vestiges du Jour. Pour revoir la radieuse Carey Mulligan d'Une Education au côté de l'agaçante Keira Knightley.
Ca cause de quoi ? Exactement la même chose que The Island avec Ewan McGregor et Scarlett Johansson. Les effets spéciaux en moins. Des jeunes grandissent dans un pensionnat anglais isolé du monde et apprennent qu'ils ne sont en fait que les clones de riches "originaux" qui se serviront de leurs organes le moment venu. Le film suit donc les protagonistes répondre à la question : peut-on vivre et aimer sachant que son existence sera brève et tragique ?
Mais ? Sortez vos mouchoirs !


C) The King's Speech
Pourquoi ? Les coulisses de Buckingham Palace à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Helena Bonham-Carter en Queen Mum et Colllllllllllllllllllllllllllliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin Firth. Le film a été récompenser à Toronto et fait partie des favoris précoces aux Oscars et donc Colin, qui lorsqu'il met un haut de forme ressemble encore à M. Darcy, pourrait enfin repartir avec la statuette qui lui a échappé pour le somptueux A single man.
Ca cause de quoi ? Comment le roi George VI (1895-1952), père de la Reine Elizabeth II, a surmonté son bégaiement grâce à un thérapeute aux méthodes peu orthodoxes. Ou comment revisiter l'histoire anglaise avec une bonne louche de comédie comme les Britanniques savent si bien y faire. "Votre mari devrait changer de métier.", "Et si mon époux était le Roi ?".
Mais ? Aucun, Colin Firth dans sa spécialité : un grand rôle d'homme refoulé. Enough said!


D) Rabbit Hole
Pourquoi ? A Toronto, beaucoup de critiques ont salué enfin le retour de Nicole Kidman comme une grande actrice.
Ca cause de quoi ? D'une famille qui surmonte le deuil d'un enfant.
Mais ? Un petit film indpéndant sûrement déprimant mais très bien joué


E) Welcome to the Rileys
Pourquoi ? Bella Swan alias Kristen Stewart dans un beau rôle avec la touche d'humour de M. Soprano alias James Gandolfini
Ca cause de quoi ? La même chose que Rabbit Hole.
Mais ? Ça devrait être plus joyeux que Rabbit Hole.


Last but no least, j'attends avec impatience une bande annonce de l'adaptation du psychédélique Sur la route de Kerouac avec Kristen Stewart et Viggo Mortensen.

samedi 4 septembre 2010

Where the wild things are...

Retomber en enfance une après-midi, retomber en émerveillement devant la nature, ses mystères, sa profusion... devant la majesté et la sagesse des très gros chats sauvages.

Une journée au zoo de Thoiry.



jeudi 2 septembre 2010

La Solitude des nombres premiers

Deux variations sur le même thème. One Day, cité à l'envie ces temps-ci, et La Solitude des nombres premiers se posent la même question. Une amitié nouée dans l'adolescence peut-elle survivre à l'ambiguïté des sentiments, au temps, à la distance, aux errances, aux malentendus, à ces autres qui arrivent dans notre vie ?
L'un y répond avec la légèreté et la confiance anglaise. Emma et Dexter trébuchent, se perdent, se retrouvent tout en traversant l'Angleterre de Thatcher et en découvrant les débuts du blairisme. Et au delà de l'immaturité des héros, c'est le parfum d'une époque qu'on redécouvre. Ils font les erreurs d'une certaine jeunesse dorée et en tirent les leçons. Le désenchantement ne se pare pas forcément de tristesse.
Mais dans La Solitude des nombres premiers du physicien Paolo Giordano, ce n'est pas forcément le cheminement d'Alice et de Mattia qui comptent que leurs blessures secrètes qui les a dès l'enfance exclus. Leur amitié n'est pas lumineuse mais issue de deux solitudes qui se trouvent et se croisent parfois pour s'enfuir à nouveau. Ames soeurs et seules qui cherchent à trouver une raison à leurs traumatismes et à comprendre les autres. Des âmes en écho, douloureuses et incertaines où les mots se brisent sur des hésitations, des silences, des souffrances passées. Pourtant malgré ces personnages marqués (et comment pourrait-il en être autrement pour ces nombres premiers qui ne sont divisibles que par eux mêmes ?), Giordano crée des moments de grâce en silence, d'une touche, d'un geste.
A la lecture du roman et vu son succès en Italie, j'étais surprise de voir qu'un film ne s'était pas emparé de l'adaptation... En fait, la tâche est déjà accomplie. La solitudine dei numeri primi fait partie de la sélection à Venise.
Impossible de trouver des sous-titres en anglais mais je vous laisse quand même la bande-annonce et vous conseille, si votre chemin vous mène en librairie, de tenter cette aventure mathématico-émotionnelle.
A charge au réalisateur d'avoir su se dépêtrer des scènes de scarification parfois crues du livre.

mercredi 1 septembre 2010

Everybody's got to learn (sometime)

La rentrée offre, comme le 1er de l'an, un vent de nouveautés, de bonnes résolutions et d'attentes récompensées. Pour certains c'est la rentrée littéraire, moi je goûte plutôt la rentrée télévisuelle, pour certains saints c'est le retour sur le chemin des écoliers.

Cette année, pour changer, l'objet tant désiré est un disque, Dream of you de Shron Corr. Et à 10 jours de la délivrance, les surprises pleuvent. D'abord ce clip de l'intéressant mais pas transcendant Everybody's got to learn, un peu trop pop. Ca se laisse écouter mais je préferais la version longue en concert, qui laissait la place à deux solos de violon. Pour la vidéo, Sharon avait eu le droit de tourner au palais de l'Alhambra à Grenade, dommage qu'il apparaisse encore discrètement mais les jolies ruelles espagnoles me font effectivement songer, comme insistait Olivia, à celles du Portugal. Même blancheur qu'à Faro et Evora, mêmes pavés glissants et traîtres ! J'espère que si elle tourne une prochaine vidéo, elle essaierai aussi d'y mettre un scénario plus construit aussi.
Et en bonus, une vieille version live de l'étonnant duo Sharon/Jeff Beck sur le traditionnel Mna Na Heireann, qui m'envoûte à chaque fois dans ses accents un peu lugubres et lancinants ou peut-être est-ce tout simplement le souvenir des paroles des Christians ? Le passage à 4'10 avec les pincements de Sharon est le plus amusant, je trouve.


PS : Sharon a donné une interview très exhaustive et passionnante à Trevormcshanemusic, riche en révélation sur la genèse des Corrs et de ses efforts solo.

dimanche 29 août 2010

Les tournages frappent plus vite que leur ombre

J'en parlais il y a six semaines et l'affaire est apparemment bien avancée, l'équipe de One Day a déjà débarqué à Paris pour filmer le segment mettant en scène Montmartre et ses appartements. Ci-joint une photo de la nouvelle coupe de cheveux d'Anne Hathaway pour le prouver...

Et dégoutée un peu je suis. C'est bien la peine d'habiter à Paris, de passer une heure dans la circulation et de ne jamais croisé aucun tournage : One Day, Inception, the Tourist, Gossip Girl, Inglorious Basterds, l'Arnacoeur... ça n'aurait pas dû manquer pourtant! Pourtant l'est de Paris c'est bien aussi !

Tout au plus ai-je peut-être réussi à croiser il y a un et demi, des figurants costumés d'Adèle Blanc-Sec, et ma foi les calèches à Paris, cela a une allure folle ! Le film moins...

lundi 23 août 2010

The Remains of the Day



Alors que la rentrée se profile immuable, quelques échos ont néanmoins de quoi apporter le sourire dans cette fuite du temps éperdue et le silence.

Miss Sookie a finalement épousé Bill le Vampire. Comme j'adore Anna Paquin depuis la Leçon de Piano, je ne peux lui souhaiter qu'une union longue et heureuse avec Stephen Moyer. L'idée d'un mariage suivi d'un bain improvisé dans l'océan m'a bien fait rire mais contrairement à Chelsea Clinton, je n'ai pas l'impression que People.com aura des exclusivité sur cette cérémonie si ce n'est pour commenter la joaillerie de ce jour J (impressionnante certes !). Donc en l'absence de photos pertinente, je fais les honneurs à la couverture sanglante dédiée à True Blood de Rolling Stone qui me fait beaucoup rire... dans l'exagération.

Après les mariages, autre section du carnet rose incontournable : les bébés. David Cameron (autant l'avouer j'ai bien un problème de fétichisme sur le 10 Downing Street en général et son locataire depuis une dizaine d'années) et sa sympathique épouse ont accueilli une petite fille Florence Rose Endellion -dernier patronyme obligé pour faire plaisir aux électeurs de les Cornouailles où est né le bébé. Bref une nouvelle qui ne changera pas la face du monde comme le remarquent de nombreux lecteurs mais qui est légère et heureuse pour une fois. Et c'est dans mon droit de colporter ce genre d'écho autant que le dernier attentat ou fait divers, n'en déplaise à d'autres.


Last but no least, l'album de Sharon Corr a l'air plus plaisant et plus travaillé que je ne le pensais si on en croit ces extraits généraux. Ressortent particulièrement So long ago, Smalltown Boy, Love me Better et surtout Mná Na h’Éireann qui est en fait une adaptation du chant traditionnel rendu célèbre par Barry Lyndon et Stanley Kubrick, Women of Ireland. :-)

mercredi 4 août 2010

Away I go

Il est temps pour moi de prendre mes quartiers d'été.

En attendant, je vous laisse en la bonne compagnie de Kila.

lundi 2 août 2010

6 degrees of connection


On connaît tous une cousine qui a une meilleure amie dont la mère a une patronne qui fréquente la vendeuse de chaussures de Carla Bruni. En attendant de fouiller ma généalogie pour confirmer cette théorie de bon sens, sur le chemin du boulevard Haussmann des bouquinistes au Louvre en passant par Notre-Dame, je me demande si parfois derrière ces lunettes noires qui maquent le visage des touristes ne se cachent pas une star en tournage...


Parfois cette réalité est bien plus proche de soi qu'on ne le croit; Sous la forme du chauffeur qui vont ramène de temps en temps chez vous. Au gré de mes discussions avec l'un, j'ai ainsi découvert qu'il était un acteur et s'apprêtait à rejoindre un tournage à Prague où il allait notamment prendre des cours de fouet avant de tourner ses scènes ! Son nom dira peut-être quelque chose aux fans de Kaamelott puisqu'il interprète le roi burgonde. Et il m'a gentillement autorisée à l'immortaliser :-)

vendredi 30 juillet 2010

One step closer

Bien malgré soi, on revient toujours à son premier amour. Même si les Corrs ne fréquentent plus mes oreilles régulièrement (welcome to Muse, Snow Patrol, Florence and the Machine !), je regarde toujours leur actualité...

Et malgré le temps et la poussière sur les CD, et bien oui... je brûle d'impatience de découvrir les exploits en solo de Sharon. Rendez-vous avec miss Corr l'aînée le 13 septembre. De ce que j'ai écouté, je pense pouvoir y trouver mieux mon compte que chez Andrea même si Dream of you sera tout aussi fleur bleue.
Track Listing of Dream of You

1. Our Wedding Day (j'ai quand même un peu peur par avance)
2. Everybody’s Gotta Learn Sometime très beau passage au violon, une valeur sûre et ancienne du répertoire de Sharon
3. So Long Ago
4. Mná Na h’Éireann
5. It’s Not A Dream mouais un peu le All the love in the world de l'album
6. Smalltown Boy mélancolique et douloureux
7. Buenos Aires
8. Cooley’s Reel joyeux instrumental
9. Butterflies
10. Dream Of You
11. Real World
12. Love Me Better un peu country

(Qu'est-il arrivé au rockant Ears painted on ? petit frère de I never loved you anyway)

En attendant, je ne me lasse pas du sublime Reworked Tour de Snow Patrol dont les arrangements orchestraux me prennent à la gorge, surtout Run et Set the fire on the third bar en duo avec... Andrea Corr et puissant. Dommage que Make this go on forever et Somewhere a clock is ticking manquent à l'appel mais cette expérience de réinvention des arrangements est vraiment passionnante.

jeudi 15 juillet 2010

On St. Swithen's Day

La prophétie venue des cieux s'est accomplie : tenir un blog c'est beaucoup de travail et de temps... alors en tenir deux ! Depuis que la tornade Bettencourt s'est levée, j'ai l'impression que les journées n'ont plus que 12 heures, et à force de faire des compromis, j'ai grandement négligé ce carré de "ciel étoilé"... Pourtant des histoires à raconter, je n'en manque pas, mais de doigts et de minute si alors même que le temps passant me dérobe l'agilité de mes souvenirs.

Pourtant des aventures il y en aurait à con(mpt)er : gros choc cinématographique avec Elia Kazan, premier concert de Muse, retrouvailles avec Snow Patrol, découverte du bal des pompiers, une succession de navets (Prince de Perse, l'Agence tout risque, Kiss and Kill -oui sur ce dernier point j'assume-) et de toiles plus rassasiantes (le pétillant Petits meurtres à l'anglaise où le génie de Bill Nighy brille intact avec la beauté renversante d'Emilie Blunt), piétinnage des pavés dublinois...

Dans un monde idéal, je coucherai tous ces moments sur pixel mais en ce moment mon inspiration est plutôt aux touches impressionnistes, dans les détails et la simple allusion. Peut-être que mon prochain post sera demain ou fin août au retour des vacances, who knows ?

En attendant j'aimerais vous laisser à ma joie d'avoir appris que Lone Scherfig, la réalisatrice du délicieux Une Éducation, a débuté le tournage à Londres de l'adaptation de One day, le roman de David Nicholls que j'ai dévoré sur le chemin de l'Irlande. Je regrette un peu que la demoiselle n'ait pu engager Carey M. mais j'attendrai le produit final avant d'enrager sur les interprètes.

One Day, c'est comme son plus sombre et italien Solitude des nombres premiers que je recommande également même s'il est plus désenchanté, le récit d'une amitié et de ses transformations au fil de deux décennies. Le charme de One Day c'est que son auteur suit le destin d'Emma et de Dexter tous les 15 juillet, de leur rencontre en 1988 à 2004. 365 jours entre chaque chapitre, un laps de temps propice à bien des rebondissements au final ! Le livre ne semble pas avoir été traduit en français mais quand ce sera le cas, One Day peut offrir une jolie promenade dans nos souvenirs des années 80, sur nos rêves d'enfants malmenés par l'âge adulte, ces amis que l'on perd plus ou moins de vue et que l'on retrouve parfois.

mercredi 14 juillet 2010

I gotta feeling... that tonight's gonna be a good night

14 juillet = feux d'artifice + bal des pompiers + grasse mat' devant le défilé
De cette formule traditionnelle, je n'avais pour le moment testé que la 3e variable (parce que pour oser la 1ere il faut avoir un voeu morbide de se faire piétiner par la foule du Trocadéro). Avec l'agréable variation en 1998 de pouvoir suivre nos beaux légionnaires et cavaliers et chevaux de la garde républicaines des tribunes des Champs Elysées (et avoir failli être emportée par une horde en délire qui voulait ensuite saluer le bus des Bleus, mais passons c'était dans une vie antérieure, ahem).
Bref, trêve de parenthèses (j'aime les parenthèses et les "..."), je me suis dis que pour le 221e de notre bien aimée révolution, il était temps de tester la 2e variable.
Alors oui je confirme, les pompiers ne sont pas les meilleurs DJ's du monde mais ils sont souriants et accueillants et savent faire la fête. En outre, c'est enfin l'occasion d'admirer des uniformes de près :-)

dimanche 23 mai 2010

Splendor in the Grass

« Bien que l’éclat autrefois si brillant se soit évanoui à jamais, bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe, de cette gloire dans la fleur, n'ayons point d'affliction, mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après». *

Pour se ressourcer le Prince Charles se rend chaque année au mont Athos, en Grèce. Quand j'ai besoin de souffler, j'aime bien prendre la mer vers l'Irlande ou la Grande-Bretagne. Les moutons, le vert, l'eau, le cidre, les chips au vinaigre, les currys, les grands espaces, l'abandon...
Depuis longtemps j'avais envie d'arpenter le Lake district, endroit dont j'ai découvert l'existence par les romans de Jane Austen même si au final Elizabeth Bennett ni mettra jamais les pieds (à la place, elle va dans le Derbyshire et retombe sur Mr Darcy, encore mieux !).

Le Lake district c'est une carte postale pour touristes, une mine d'or pour les alpinistes. Alors on s'attend à voir de beaux paysages, on se dit qu'on en aura plein les mirettes, on y arrive déjà un peu blasé et puis une fois sur place on oublie tous ses à priori. C'est vraiment somptueux, protégé, vert comme l'Irlande mais escarpé comme le Chili. Le paradis perdu recréé par la main de l'homme.

Petite promenade virtuelle au son de vers de l'enfant du pays, William Wordsworth*.
Sur la route du Lake district même les aires de repos sont champêtres et les canards gourmands accueillants.


Le lac de Grasmere devant lequel nous logions.



Son Eglise où repose le bien nommé Wordsworth



Croisière sur le lac Windermere

Sur la route


Le pub du bout du monde à Kirkstone pass




La cascade d'Aira Force...


... et ses Adonis téméraires et frigorifiés.


Tarn Hows






Castlerigg stone circle

Dog and Gun pub (Keswick), excellente adresse



Whithaven (où a eu lieu la fusillade de mardi)

La plage de St Bees