samedi 21 juillet 2007

L'Etage Upside Down




'Drea, J + 2 mois + 6 jours ^^;;;

(Entrée transférée dans les jours qui viennent au 20 juillet 2007), hmm que dire sinon que je ne recevrai probablement jamais la palme d'Or de la réalisation, ah moi et les cadrages toute une histoire d'insubordination mais votre honneur la chanson s'y prêtait!

samedi 14 juillet 2007

14 juillet en fanfare



Si je devais désigner un classement de mes jours de l'année préférés, le 14 juillet figurerait en excellente place. Non que je sois une patriote enragée mais j'aime l'anniversaire que ce jour célèbre. La révolution Française est depuis longtemps une période qui me fascine. De par l'impact qu'elle a encore sur nos inconscient collectif hexagonaux voire étrangers. De par ce qu'elle nous a laissé :j'y inclus toute l'oeuvre de Napoléon également (même si c'est moins ambitieux que Furet dont la thèse France du XIXe siècle qui n'en finit pas de "terminer la Révolution" avait illuminé mes premières semaines à Sciences-Po). De par son "romanesque", des drames, des tragédies, cette période sanglante n'en manque pas. Commencée dans l'enthousiasme de la prise de la Bastille, elle se termine dans l'horreur de la Terreur, une bonne guerre civile, et la transition étrange du Directoire.

Petite les célébrations du bicentenaire m'avait enchantée: plantation de l'arbre de la liberté, découpage de cocarde, visite de Versailles, et don d'un exemplaire d'Alain Decaux raconte la révolution aux enfants et que de larmes versées sur le pauvre Camille Desmoulins, l'infortunée Marie-Antoinette, Louis XVII et Mme Royale.

C'est toute un peu honteuse et groguie, que mon 14 juillet 2007 a commencé en fanfare et réveil en sursaut au passage de la patrouille de France, qui pour cause de ciel bas a changé de couloir aérien. Pour survoler les Champs-Elysée, elle avait choisi de passer au dessus de Bercy.


Et pendant une heure, j'ai eu le droit à un défilé privé sous ma fenêtre de toute notre aviation. Sympathique même si cela manque de Garde Républicaine et de beaux chevaux (croisés quelques jours plus tôt lors de l'intronisation de Nicolas Sarkozy).

Des rencontres étranges, qui se sont reproduites toute la journée dans la rue. Malheureusement pas autant de chance avec le feu d'artifice de la soirée, promis son et lumière... Le temps d'arriver sur place, le bouquet final était terminé depuis 10 minutes, la foule compacte et pressée de s'échapper alors que les stations de métro avaient été fermées pour éviter les grandes bousculades. Une nuit, qui s'est soldée par une heure et demi de marche à pied dans le nord de Bir Hakeim aux Invalides! Les feux d'artifices parisiens, bien peu pour moi!

Et comme c'est le jour J pour le mettre, les curieux pourront lire la série de portraits de Révolutionnaires que j'avais rédigé pour une "audition" chez l'Internaute à l'automne dernier. Pas eu le poste de rédacteur histoire au final, mais la rédaction et les recherches nécessaires m'ont laissé un bon souvenir.

vendredi 13 juillet 2007

De l'autre côté du miroir

Que se passe-t-il lorsque c'est vous qui devenez l'interviewée ? Grâce à Catherine, une ancienne camarade de marianne-en-ligne, qui rédigeait pour l'Etudiant un dossier justement sur les stagiaires, j'ai enfin pu me faire une idée plus précise de cette mission... Au final, c'est tout aussi intimidant que lorsqu'on tient le micro ou le calepin! Chapeau à la demoiselle d'avoir su bien raccourcir et transcrire mes considérations un peu éparpillées, ce n'était pas une tache facile!

Il suffisait de le demander...

Alors que je me lamentais, il y a peu, de l'absence de documents officiels alléchants en provenance de Hollywood, mes espérances sont finalement comblées. Comme tout bon principe merchandising, qui se respecte, l'adaptation de the Other Boleyn Girl va donner lieu à une réimpression de l'ouvrage avec pour seul élément de nouveauté une couverture aux couleurs du film (et des traits de ses interprètes), et bien grâce à la diligence d'Amazon, on connaît cette deuxième édition, qui ouvre la voie à toutes les spéculations possibles sur les affiches du long métrage dans les salles obscures.

1ère réaction: oh le joli vert émeraude que voilà... Je voudrais la même robe!

2ème réaction: aargghh que de vert dans des pauses alanguies, qui augurent d'une mise en scène probablement un peu trash! aie, aie, aie, aie...m'fin j'irai quand même voir :p. La posture de Natalie Portman me rappelle énormément certains clichés utilisés pour promouvoir Star Wars : l'attaque des clônes.
Eric Bana a l'air de camper un Henry VIII déjà un peu déséquilibré, dépravé et régal comme il se doit, ça me fera avaler son manque de teinture/perruque rousse.

Sur le front d'Andrea Corr, même récompense. Les versions primaires d'acoustiques au piano ont resurgi sur l'édition japonaise de Ten Feet High. Il est facile de comprendre pourquoi les versions à la guitare ont été préférées et ce plan A abandonné. Andrea sonne très peu à l'aise sur son instrument chantant et jouant en même temps. L'interprétation est honnête mais timide et donc pas renversante.

Ceci dit le piano ajoute aux deux chansons concernées, Hello Boys et Shame on You, une touche de mélancolie et d'inquiétude, qui les transformes totalement et leur confère un petit supplément d'âme et de même permette de vraiment profiter de la voix rauque de la demoiselle, pas du tout trafiquée pour une fois. Dommage que cette simplicité n'ait pas été choisie sur l'album. Constation particulièrement frappante sur la chanson bonus, Amazing, qui a autant sa place sur une galette que Miracle sur Borrowed Heaven (les deux partagent une mélodie assez semblable).

mercredi 11 juillet 2007

2007, les Tudors remontent sur le trône

...du cinéma et de la télévision. Dans les six mois à venir et pour mon plus grand plaisir, nos écrans vont être graciés à profusion par plusieurs Henri VIII, Anne Boleyn et autre Elizabeth! A vrai, j'aurais dû rédiger cette entrée en février (ah c'te bonne blague !) mais depuis peu, j'ai presque toutes les pièces du puzzle en main, et donc la motivation est revenue.



Il y a d'abord The Other Boleyn Girl et sa distribution en or (Morgan scénariste de the Queen, Natalie Portman, Scarlett Johansson, Kristin Scott Thomas) , qui m'enthousiasme plus que de raison au vu de la qualité du script, qui a déjà filtré sur les sites dédiés à Eric Bana. Entorses au livre comme à l'histoire me font craindre la déception mais avec une direction d'acteurs et des costumes transportants, l'ensemble, je veux le croire, peut encore être sauvé! Les premières photographies dévoilées ont continué à alimenter ma curiosité et je regrette que contrairement à ses confrères tudoriens, aucune bande-annonce n'ait encore été diffusée.




Je compte aussi sur mes retrouvailles avec Cate Blanchett à la voix suave alias Elizabeth I dans the Golden Age! Dire qu'en prime, mon oeil pourra admirer Clive Owen, pirate au service de la couronne, dans cette illustration de la défaite inattendue de la brillante invincible Armada. En voyant ces images, j'ai plus que jamais envie, le temps venu, de faire un petit tour par les chateaux tudoriens anglais !




La palme de l'adaption la plus sensuelle et rock 'nd roll reviend sans nul doute à the Tudors avec le déjanté Jonathan Rhys Meyer, cette fresque de Showtime en plusieurs saisons a fait ses débuts cet avril sur le cable américain et dès qu'il passera l'Atlantique, je jetterai volontier un coup d'oeil sur cette mini-série, qui retrace l'ascension d'Anne Boleyn (et donc on y retrouve brièvement Mary, the Other Boleyn Girl!). Face à l'étendu des décors, je passerai outre sur les anachronismes et autres interprétations fantaisistes (pourquoi Margaret, la soeur de Henri VIII et la pauvre grand-mère de Marie Stuart est-elle omniprésente ? ! ). En tout cas le ton décalé de la bande-annonce, genre émission de Stéfane Bern fut une idée prodigieuse...^^



jeudi 5 juillet 2007

Dilemne téléphonique

Petite, je collectionnais compulsivement les stylos, au point de devenir cleptomane et de dévaliser sans le moindre remord les trousses de mes parents, dérobant ses beaux Pilot à mon papa, et ses bics de toutes les formes et logos possibles à ma maman quand je ne lui empruntais pas le stylo plume réservé aux Grands.

Cette obsession de l'ustensile écrit m'a petit à petit quittée dès lors que j'eus la permission de passer de longs moments dans les papèterie et de faire l'acquisition de plumes aux traits turquoises, argentés, cuivrés ou rose à paillettes, qui rythmèrent mes plans d'histoire-géo, et dès lors que l'école assouplît suffisamment ses règles pour nous permettre de sortir du bleu effaçable réglementaire.

Cette passion due également son déclin à l'irruption conquérante dans ma vie de Bill Gates (déjà à quatre ans, rien ne me divertissait plus que de taper des lignes de zéro sur l'ordinateur traitement de texte de ma mère, 0 vert sur fond noir avec les touches simple, double, ou triple zéro, les variations de vitesse de ces différentes touches suffisaient à mon bonheur), et depuis je me suis trouvée un autre vice, les objets technologiques, qui évoluent plus vite qu'on ne peut faire ouf, et une fois par an, j'aime bien écumer les couloirs de la FNAC micro pour ouvrir des yeux émerveillés sur les prouesses des engins exposés et à peine sortie de l'usine...

C'est donc depuis plusieurs jours que je me heurte à une interrogation sans fond, Blackberry, accessoire apparemment indispensable si on veut faire partie des cabinets ministériels et en plus, chic du chic, danger pour la sécurité de l'Etat (mince alors nos ministres et conseillers vont-ils devoir revenir au traditionnel pigeon voyageur et télégramme ?) ou Iphone, alias téléphone portable de Xème génération en rupture de stock, à l'abonnement coriace et dont Bono possède sûrement un exemplaire ?

Et soudain la réponse fut ! (lol)




'Fin du moment que mon portable téléphone -ce qui est sa fonction première- sans que j'ai besoin de lire le mode d'emploi, I'm happy !