samedi 18 février 2006

H-I-A-T-U-S

"You will squeeze the life out of me
Bury it
I won't let you bury it
I won't let you smother it
I won't let you murder it
Our time is running out"
Muse ~ "Time is running Out"
Longue secheresse, un mois et pas un seul post. Il me semble logique donc de placer ce petit coin du ciel en hiatus jusqu'à nouvel ordre.
Et puis un jour d'avril ou même peut-être demain car je n'apprécie rien de plus que de me contredire, je réouvrirai la maison.
Pour l'instant, ni temps, ni envie. Je suis tout à l'ouragan Sciences-Po avec un si ce n'est quelques soirées deux papiers par jour à combiner avec l'excursion reportage (viens de tester le principe du conseil d'arrondissement^^). Et let's face it, je ne m'en sors pas!
Stress, nuit blanche (mon score depuis dimanche 5/2h30/4h30/3h) et un travail au 117 boulevard St Germain éternelle cause de frustration. A peine le temps de penser et d'écrire en recherchant le St Graal, le sympathique trinome "angle, hierarchie et fluidité" et face à ces juges infernaux, mon encrier se vide et ma plume se brise. Former des mots, des pensées n'a jamais demandé autant d'efforts et je me repose du silence...
Mais je suis toujours bien de ce monde et je traîne encore mes petits petons sur la blogosphère. Mon post hebdomadaire se trouve désormais http://mezze.blog.lemonde.fr/mezze/ cette contribution explique en grande partie mon eclipse de cette hemisphère!
But someday my psychic will come and the passion will be back pour paraphraser un bon moment de TV. Till then, sweet dreams et beaucoup de courage dans vos entreprises respectives!

vendredi 17 février 2006

Last days 2/2

Le staff de la DG Press club des stagiaires au complet (tant de personnes grâce auxquelles le stage a été une merveilleuse et effervescente expérience amicale et multilinguiste (pour que vous puissiez mettre des nom sur des visages) : Monica, Lubos (adepte des pauses café tous les 1/4h à la grande admiration et desespoir de sa collègue de bureau Alexandra) Adam, rédacteur en chef de l'ESJ, Georg qui faisait du Lunch Club d'Edita auquel j'avais ausi ma carte de membre, Martin l'informatitien, Alexandra cachée, THE Tristan qu'il n'est plus besoin de présenter, trois stagiaires que je n'ai croisé que pour cette photo pratiquement et dont je ne me souviens hélas plus du nom, Alexia, l'adorable et ravissante stagiaire grecque qui avait toujours un mot doux à vous dire, Sofie d'un blond très suédois, Edita notre porte-parole qui organisait et présidait nos déjeuners, Adel et enfin Julie.

Et voilà quatre mois d'aventures touchent à leur fin sans crier gare! D'autant plus que cette semaine a été plus que riches entre arrivée de ma déménageuse maternelle et soirée cinéma pour aller le plus que sympathique Walk the Line puis enchaîner sur la belle performance de Constanze et du reste de la petite troupe des stagiaires de la Commission qui montait pour la journée de lutte contre la violence faîte aux femmes "les Monologues du Vagin.

A ce titre, la dernière scénette qui narrait les souvenirs d'une sympathique escorteuse de luxe ayant un penchant pour les femmes mérite un salut particulier. L'actrice qui ressemblait énormément à Fabienne était excessivement talentueuse énumérait tous les différents orgasmes qu'elle avait observé ce qui évalait à regarder pendant 15 minutes la scène d'anthologie de Meg Ryan dans "quand Harry rencontre Sally" outre que les traits d'humour étaient bien vu comme le cri du coeur irlandais "Ah mighty lord, forgive me!" ou le WASP silencieux car réprimé une main devant la bouche, il y a eu une improvision délicieuse avec l'extas made in Commission Européen avec des Ja, Tak, Yes, Oui, Si qui fusait dans les 19 langues utilisées par la Commission, j'ai même cru à un istant qu'on aurait le droit à un tonitruant José Manuel mais on n'a quand même pas osé!
Le lendemain, panique à bord car Tristan parti,il fallait gérer comme une grande le tp nws, expérience intérressante mais qui aurait besoin de quelques heures supplémentaires pour ne pas nécéssiter des traductions jusqu'à deux heures du matin. Pause le soir pour célébrer anniversaire et départ avec les anges gardiens de Bruxelles "Z", Agnès et Philippe... Cele faisait longtemps que je n'avais pas fait de fête pour un 15 février les dernières doivent remonter à Dublin et à mes 18 ans, outre un restaurant succulent, une atmosphère estive et joyeuse qui préfigurera la grande surprise du WE (that left me breathless!merci encore) .
Vendredi reçu sans contestation la palme de la journée la plus folle. Comme avec Tristan les adieux ont été expéditifs car mon départ ne coincidant pas avec ceux des autres stagiaires, tout le monde fut pris de cours. Pia et Johannes sont venus me saluer en espérant que le stage m'avait plu puis ce fut au tour de Ewa et Alain qui me donnèrent en héritage une boite de chocolat Neuhaus à expertiser. Commen dire en quelques mots tout ce que ce stage a été comme merveilleuse descdente dans les coulisses, voir une équipe travailler et être en même désorientée et en pleine reconstruction? Difficile et Pia était aussi désolée que moi que nous n'ayons jamais eu le temps d'en parler... chaque jour était un nouvelle épisde des plus palpitants qui faisait oublier à quel point ce que l'on faisait pouvait être éloigné du journalisme et la sensation de frustration et de culpabilité de ne plus s'exercer à l'écriture tout en s'y relaxant.
Une frustration à l'image de la vie du service des portes-paroles, se voulant à l'écoute des journalismes mais ne pouvant répondre directement à leurs interrogations et multipliant les esclandres sans pour autant améliorer la couverture de l'Europe par manque de strass et paillettes ou les inexactitudes véhiculés par des journalistes qui doivent enjliver leurs papiers ou qui desespèrent de raconter une histoire qui n'endort pas au bout du 2ème paragraphe; leurs prises de bec avec le cabinet de M. Barroso pour convaincre de la nécéssité de commettre des coups d'éclats ou d'être plus lisible et moins jargoneux, more media-friendly: faire passer un message, ne pas mettre toutes les nouvelles le même jour, être offensif...
Et cette rourine d'un lundi-mardi tranquilles dévoués au repérage d'articles amenés à figurer dans la revue de presse du président, la préparation de ses interviws en fabriquant des mémos sur l'actualité française de la semaine ou l'opinion française sur l'Europe, le transcriptage de ses discours et séances de questions réponses, le choix des sujets du Top News -cours de dépèche AFP grandeur nature-, l'interrogation existentielle de savoir si ce que nous faisons a un sens ou une utilité...puis le mercredi la chasse à l'information et aux portes paroles pour compléter notre petite maquette The News/ The Event/ The Sources/The Contacts, une poursuite qui débordait sur le jeudi et vendredi ou chaque heure de silence faisait augmenter l'angoisse et la nécéssité d'augmenter les cadences de traduction anglais vers le français puis à nouveau revue de presse de la semaine section presse francophone et germanophone san oublier les rituels de la réunion en petit comité de 10h où Johannes nous souhaitait a proactive day and will talk to us billaterally (proactif et billatéral furent en effet les deux mots les plus abusés pendant mon séjour!) puis la conférence de presse de 12h, les grands débats sur la rénovation du site web de JMB, le Lunch Club d'Edita à 13 h qui se concluait souvent par l'association plat du jour + soupe sauf le vendredi dédié à l'adoration du steak béarnaise frites, salade verte et clémentine avec Tristan!
So after all, the end has come
mais le plus important a été fait puisque nous avons rencontré le VIp de la maison !
Et oui c'était déjà en novembre à l'occasion du pot d'adieu de Françoise le Bail et nous avions tous l'air d'être entre deux eaux ou deux verres !
Mais il faut au moins reconnaître à José Manuel d'être sympathique et souriant!
Et bien sur, il y a le petit pincement au coeur à chaque midi de ne plus pouvoir suivre les pas et dossiers de toutes cette malicieuse et chaleureuse équipe de passionnés de l'Europe ce qui était très touchant mais que de souvenirs!

mardi 14 février 2006

Last days 1/2


Et oui, tempus fugit, la parenthèse bruxelloise va bientôt prendre fin! Et déjà il a fallu prononcer ses premiers adieux, et oui j'ai perdu mon collègue de bureau, le preux Tristan, parti à la découverte des arcanes du parlement européen à Strasbourg et de la cours de justice à Luxembourg...!

Quatre mois d'exploration ininterrompu d'une jungle bureaucratique et politique impréssionnante et toujours riches en surpises et nouvelles espèces, le sentiment de nouveauté après toutes ces semaines est toujours là. Paradoxalement, je n'ai jamais aussi peu écrit sur la planète "Commission"!

Est-ce la sensation de naviguer à l'aveugle? l'impossibilité de procédé toutes ces données? le tourbillon de toutes ces rencontres: portes-paroles, stagiares de tous les pays et DG, Gand, Anvers, Bruges, Bruxelles, Coq sur mer, Knokke le Zout? En tout cas, il n'y a presque jamais d'instant ou reprendre son souffle et posément raconté par le menu notre routine.

Mais puisque c'est l'heure des bilans, les chiffres parlent sûrement mieux qu'un grand discours ! (et si jamais vous rencontrez ce texte dans la rue, pas d'affolement c'est le slogan officiel des T-Shirts qui célèbre cette fin du stage d'hiver 2005-6^^)

mardi 7 février 2006

Green Paper on a European energy policy



... ou presque! (pour les intéréssés, ce chef d'oeuvre sensible et confidentiel qui a nécéssité l'envoi de quinze mails pour avoir sa description dans le top news que nous fabriquons^^, sera publié le 8 mars).

Prouvant l'adage, qu'il faut toujours garder précieusement son appareil photo avec soi, en déscendant à la cantine, je suis acceuilli ce mardi par une vision hallucinogène.

A la place des confortables sièges noirs qui ornent le linoleum gris de l'entrée de la cantine du Berlaymont, le sol est tapissé de tournesols mécaniques qui hochent en cadence la tête au son d'une chorale italienne d'employés de la Commission qui nous offrent un petit concert privé des grands classiques de la chanson traditionnelle italienne et sicilienne(à la grande honte de Michele de la DG Trade qui est soudain empréssé de pénétrer dans le self!).

Je cligne des yeux, des fois que mes veillées nocturnes jusquà une heure de matin aurait définitivement endommagé mes nerfs optiques et mes tympans mais nous les fleurs se dandinnent toujours telles un métronome.
Un petit panneau à ma droite attire mon attention et dissipent mes peurs de sénélité. Ces petites danseuses munies de capteurs et de piles sont l'oeuvre de la DG AIDCO (aide et coopération) qui a choisi de soutenir cette initiative qui promeut l'énergie solaire pour procurer de l'électricité aux hopîtaux et aux écoles d'Afrique. Et dans une semaine, chaque petite plante sera vendue aux enchères.
Bref une idée qui fait chaud au coeur, non seulement la Commission est solidaire mais en plus elle peut-être fantaisiste! Woooow!

mercredi 1 février 2006

Un mot pour un autre

"Nobody said it was easy, no one ever said it would be so hard..."
Coldplay - The Scientist
(à nouveau, cette chanson me hante profondément, allez savoir pourquoi...)

Une petite expérience , si vous le voulez bien.

Ce soir, je n'avais envie de taper les trois traductions que je devais finir pour le Top news, je me suis donc demandée si ce n'était pas le bon moment pour expérimenter le logiciel de reconnaissance vocale que m'avait installé un copain de maman.
Le résultat est plutôt encourageant. Cependant, il y a quelques incompréhensions assez amusantes.
Exemple avec la lecture non corrigée de la biographie de José Manuel Barroso que l'on peut trouver sur le site de la Commission.

Il y avait une option qui permettait au logiciel de scanner tous mes documents words, ce qui fait que mon ordinateur comprend les mots Jacques Chirac, George Bush, Tony Blair, Schröder, Olivier Duhamel, Barroso aussi bien en prononcant avec deux s ou un seul (I'm very proud of me!) mais pas pas été si t'as été alias tasse de thé mais mon dos qui peut se reposer est très heureux et maintenant dodo!


José Daniel Barroso (ça commence bien)

José Manuel Barroso est né et grandi à Lisbonne. Il a suivi des études de droit à l'université de Lisbonne, chez obtenu une maîtrise en sciences politiques à l'université de Genève. Après cela sa carrière s'est partagée pendant plus de vingt ans entre l'université et la vie politique.

José Manuel Barroso a adhéré au Parti social démocrate portugais en 1980, à la jeune quatre ans.
À cette époque, il enseignait à l'université de Genève où il donnait des cours de sciences politiques et ses spécialisées dans les affaires européennes. Tout juste cinq ans plus tard, en 1985, il obtenu son premier siège au Parlement portugais, l'année même où le Portugal signait le traité d'adhésion à l'Union européenne.

Il y a tout d'abord été désigné comme secrétaire d'État aux affaires intérieures puis il a été nommé secrétaire d'État aux affaires étrangères et ministre des affaires étrangères, poste de killer (loooool me demandez pas pourquoi!) qu'il occupait jusqu'en 95 FF lorsque le PC (savourez l'ironie du sigle choisi par l'ordinateur) a perdu les élections législatives en 1995, M. Barroso a cependant été élu député. Pendant la période qu'il a passée dans l'opposition, M. Barroso Aran et avec la vie universitaire en tant de professeur visiteur au dépassement de have globalement de la School of foreign la baisse à l'université de sortie Georgetown à Washington et à la tête du Département des relations internationales à l'université sociale.
M. Barroso a été actif dans l'opposition pendant quatre ans avant d'être nommé président de son parti en 1999. Après avoir assisté à la même année à une deuxième défaite de son parti aux élections législatives, il a lancé une campagne destinée à moderniser le parti qui s'il y a le ramené au gouvernement. Au terme de trois années de travail, il a conduit son parti à la victoire aux élections législatives en 2002.
À l'achat de 46 ans M. Barroso est devenu premier ministre du Portugal où il a mis en place un vaste programme de réformes structurelles et financières de l'économie si portugais. En 2004 que cela ne Barroso a été pressenti comme candidat à la présidence de la Commission européenne. Sa nomination a été confirmée en novembre 2004 (on voit que c'est son cabinet qui a pondu le texte qui passe sous silence tout le fiasco devant le Parlement européen).

José Daniel Barroso 6 est mariés dix à la margarine la cinq ans are ouvrants.(Désolé mais ça l'ordinateur n'y comprend rien, une source d'erreurs inépuisables ce nom propre inconnu). Ils ont trois enfants, nous laisse guère même et Francesca âgée respectivement de vingt et un ans t 18 ans et seize ans.


Finalement c'est moins cocasse que je n'espérais mais l'expérience me plaît. Si vous avez des suggestions de textes à lire, à déformer en fait, faîtes-moi signe!

Texte original pour mémoire!

José Manuel Barroso

José Manuel Barroso est né et a grandi à Lisbonne. Il a suivi des études de droit à l'université de Lisbonne, puis obtenu une maîtrise en sciences politiques à l'université de Genève. Après cela, sa carrière s'est partagée pendant plus de vingt ans entre l'université et la vie politique. José Manuel Barroso a adhéré au Parti social démocrate portugais en 1980, à l'âge de 24 ans. À cette époque, il enseignait à l'université de Genève, où il donnait des cours de sciences politiques et se spécialisait dans les affaires européennes. Tout juste cinq ans plus tard, en 1985, il a obtenu son premier siège au Parlement portugais, l'année même où le Portugal a signé le traité d'adhésion à l'Union européenne. Une fois élu, José Manuel Barroso a rapidement progressé dans les rangs du gouvernement. Il a tout d'abord été désigné comme secrétaire d'État aux affaires intérieures. Puis il a été nommé secrétaire d'État aux affaires étrangères et ministre des affaires étrangères, poste qu'il a occupé jusqu'en 1995. Lorsque le PSD a perdu les élections législatives en 1995, M. Barroso a cependant été élu député. Pendant la période qu'il a passée dans l'opposition, M. Barroso a renoué avec la vie universitaire, en tant que professeur visiteur au Department of Government de la School of Foreign Service, à l'université de Georgetown, Washington D.C, et à la tête du Département des relations internationales à l'université Lusíada. M. Barroso a été actif dans l'opposition pendant quatre ans, avant d'être nommé président de son parti en 1999. Après avoir assisté la même année à une deuxième défaite de son parti aux élections législatives, il a lancé une campagne destinée à moderniser le parti et à le ramener au gouvernement. Au terme de 3 années de travail, il a conduit son parti à la victoire aux élections législatives en 2002. À l'âge de 46 ans, M. Barroso est devenu premier ministre du Portugal, où il a mis en place un vaste programme de réformes financières et structurelles de l'économie portugaise. En 2004, José Manuel Barroso a été pressenti comme candidat à la présidence de la Commission européenne. Sa nomination a été confirmée en novembre 2004. José Manuel Barroso est marié à Margarida Sousa Uva. Ils ont trois enfants, Luís, Guilherme et Francisco, âgés respectivement de 21, 18 et 16 ans.