vendredi 23 décembre 2005

Fin de la trève de Noel


Non, non ce blog n'est pas en hibernation pas plus que sa créatrice n'a été prise en otage par des petits gris réticuliens pour avoir fait une indigestion d'épisodes de X Files , elle a juste été surprise par les festivité et la frénésie du mois de décembre et de son humeur festive et oppulente, un mois marathon à l'image de cette ultime semaine à la Commission... minutes que je verse finalement à mes archives même si pour les quatre cinquième d'entre vous point de nouveauté, j'archive, j'archive (tu vois 'Ry, j'commence à prendre acte de mon retard ^___^...).

la folie qu'a été cette dernière semaine de travail à la Commission entre mondanité -dîner de Noel polonais où il a fallu trouver le bon chaperon qui s'est finalement avéré être mon supérieur en charge du top news puisque Tristan déclinait finalement l'offre- en résumé très bonne soirée qui s'est terminée à minuit et des poussières ou après avoir attaqué un conseiller municipale de Lodz, je me suis contenté de'engager une concversation intense (ne laissant pas le temps à mes pauvres victimes le temps de se desengager) avec deux étudiants de l'école diplomatique de Varsovienen poste au consulat et ambassade de Pologne à Bruxelles... Bref si tout va bien dans trente ans mes voisins seront ministre de l'Intérieur et de la culture et je serai une journaliste reconnue apte à les interviewer et oui on peut toujours fantasmer dans la vie :p. Bref à retenir un certain raphael (rafaou) Pea(e)rl...

Nous n'avons pas eu douze plats comme le veut la tradition mais 4 qui suffisaient amplement à nous remplir l'estomac avec soupe de choux rouges et boulettes de viande et cette fois là c'était bien plus mangeable et savoureux que lorsque nous logions avec l'école de journalisme dans cette auberge à Cracovie ... puis carpe pannéesur un lit de chou rouge et gnokis aux pommes de terre... j'avoue avoir eu du mal à finir mon chou vu que je ne raffole pas de ce légume puis petites choses à la vapeur fourrées aux champignos et au chou mais je n'ai pas réussi à manger mes six portions et donc arrivée au dessert, quelque chose avec du riz et des graines de pavot (????) qui était pas mal du tout j'ai tout simplement calé! Sinon comme boisson nous avions qqch au miel qui me faisait peur au début car je craignais que cela ait la puissance de la vodka mais finalement c'était beaucoup plus doux et sucré et cela se buvait très bien ^^ Je me suis un peu emmélée les pinceaux au moment de partager avec mes voisins pour leur souhaiter bonne année ce qui ressemblait à une hostie mais une fois qu'on m'expliqua la logique de la chose, ça allait mieux.


Et en ambiance sonore nous avons eu le droit à un concert très mélodique de chamts de Noel puis la promotion de leurs villes par les maires de Lodz et Torun ainsi que l'intervention de la Commissaire polonaise aux Régions Danita Hübner et pour nous récompenser nous avons eu aussi le droit à plein de cadeaux^^ Des biscuits au gingembre, des décorations pour le sapin, des verres...

A ce lundi soir, il fallait rajouter:

-les pots de Noel des stagiaires, du service et de la Commissaire. Nous avons pu appercevoir les enfants de ma coordinatrice des jumeaux et un garçon de cinq ans qui se sont cachés dans les jupes de leurs mères quand Barroso est venu les saluer et les féliciter d'être la nouvelle génération de portes-paroles de la Commission. Cro, cro mignons et des vrais petits blonds scandinaves ^^

-le Conseil Européen qui m'a permis de faire plein de marche à pied puis le suspens de savoir si nous allions pouvoir assister au plaidoyer de Tony en faveur de son budget, miracle possible même si j'ai pour cela chasser un vrai journaliste de sa place légitime. C'était un beau match, tous les députés sont tombés à bras raccourcis sur le pauvre Tony qui se vengeait sur sa tasse de thé et puisait dans son humour anglais intarrissable. mieux qu'un meeting de Sarko :p (j'avais pris des notes pour un compte rendu mais il faudrait se mettre à le taper car il y avait des moments jubilatoires comme Tony s'agacant contre les journalistes et les députés anglais qui se sont vus taxés de traitres pratiquement!)

-puis ma recherche effreinée pour trouver une bonne âme qui voudrait bien me conduire à la gare dés jeudi sans oublier le lapin posé par les PAM (heureusement le petit copain de la jeune femme qui prend le STIB avec moi a pu m'escortée à la Chaussée de Wavre mais quelle aventure surtout que c'était le même soir que le dîner polonais :p)...


Le retour à Bruxelles, mardi 3 janvier, s'est passé en douceur. Ma principale préoccupation a été le renouvellement de mon badge qui bien que mon stage se finisse le 17 février, expirait -la bonne idée!- le 31 décembre.

Comme je le craignais grand moment de honte lorsque je me fais épingler et contrôler par la sécurité qui me barre la route et que je dois pendant 15 minutes expliquer mon cas au receptioniste qui délivre le badge qui me répond que je n'existe pas dans l'ordinateur de la Commission, que je n'y travaille pas... Finalement après avoir un instant cru qu'il allait me renvoyer manu militari chez moi, il me donne un badge visiteur et humblement je dois passer par les rayons X. Alors que le dit badge fauteur de troubles ouvrait toujour les portes :p

Après une heure inutile de marche à pied dans le grand froid mercredi pour m'entendre dire en bon langage d'admninistration que j'avais besoin pour une prolongation de mon badge d'une autorisation du chef de la sécurité de la DG presse qui bien évidemment n'était pas encore rentré de ses vacances sinon ma vie aurait été trop facile! et que l'on ne pouvait rien pour moi!
J'ai eu mon nouveau badge orange (après m'être seulement fendue d'un email!) vendredi. Ceci dit pas de réjouissances hatées! Au départ il devait, en effet, expirer fin janvier mais j'ai réussi à les convaincre d'allonger la durer jusqu'à fin février ce qui est plus rationnel et m'évite d'aller repleurnicher devant chez eux dans trois semaines.

Je suis triste car je préférais le précédent vert éméeraude mais ils me l'ont confisqué pour le détruire. Dire que je me faisais une joie de revenir à Paris avec deux sésames :p

J'ai retrouvé Tristan finalement après avoir cru qu'il démissionnait et m'abandonnait du navire. Il ne débirdait pas de joie lors de sa rentrée mercredi.
Effectivement le NYT l'a trouvé trop qualifié pour lui donner la place de junior reporter à Paris mais il a finalement accepté l'offre de l'Herald Tribune qui l'envoie à Hong-Kong pour reprendre le job qu'il faisait à Paris soit de la mise en page, de l'admninistration, gestion des photos et articles dans la rubrique sport et assistance en reportage. Mais Mr. a une piste pour une place à l'agence de presse Bloomberg donc les doigts croisés sont encore de rigueur.

Une rentrée sans pitié pour lui : son ordinateur pour cause de bug dans le fichier word et encombrement de disque dur plantait toutes les cinq minutes ce qui ultimement l'a conduit à refaire en 30 min la mise en page du Top News sur laquelle il travaillait depuis 24h. Du coup de desespoir comme la panne a duré deux jours, il partait chaque fois à 15h pour éviter de jeter sur ordinateur sur le macadam de la rue de la Loi. Faut dire qu'on ne croulait vraiment pas sous le travail vu que les deux tiers des portes paroles manquaient à l'appel! Des couloirs déserts et seulement la secrétaire de Johannes !

En conférence de presse, plus d'agitation avec la grippe aviare où le porte-parole du commerce qui remplacait celui à la santé s'est un peu emmélé les pinceaux en déclarant maladroitement que les enfants auraient pu être contaminés par ce qu'ils avaient mangé (alors qu'il voulait dire en préparant la vaiande) donc les journalistes lui sont tombés dessus en lui disant qu'il contredisait les propos tenus par la Commission en novembre certifiant que la consommation et à fortiori celle de produits chauffés ne présentait aucun risque.
Une semaine tranquille mais trompeuse qui pavait la voie à une second semaine bien plus tendue !

jeudi 8 décembre 2005

Closure

Scully: "What's wrong?"
Mulder: "I have this... powerful feeling and I can't explain it, but that... this is the end of the road. That I've been brought here to learn the truth."
Scully: "Are you ready for it?"
(...)
Scully: "Mulder, where did you go?"
Mulder: "End of the road."
Scully: "Mulder, what happened? Are you sure you're all right?"
Mulder: "I'm fine. I'm free."
7ABX11 "Closure"

Parce qu'un chapitre de cette histoire s'est tourné... Le livre reste ouvert, les pages encore immaculées libres au vent, la plume en suspens.
Quand une vieille madeleine de Proust décrit admirablement vos pensées les plus profondes du moment.

Mon rendez-vous manqué avec M. Darcy




Après deux heures de tergiversation et un déjeuner manqué (apparément on a eu la même idée 'Ry ^^;;), mon supérieur officieux est venu me sauver de mon dilemne en me demandant de lui rédiger une petite déclaration comme si j'étais Barroso sur le bilan de la politique anti-terroriste de l'UE en me basant sur les six pages d'une lettre du Commissaire aux affaires judiciaires, Frattini, qui avait remplacé au pied levé Buttiglione.

Je me résous donc à regarder l'arrivée de mon idole au Berlaymont de mon fauteuil grâce à la télévision interne EBS Europe-By-Sattelite. Dix minutes puis une demi-heure et toujours pas de Colin, je me demande si je n'ai pas halluciné en conférence de midi. Des fois que je prendrais mes désirs pour des réalités... Tristan a même le temps de rentrer de sa pause midi... A la longue, je finis par cesser de fixer bê(a)tement mon écran et à me plonger dans la missive fleurie du Commissaire quand j'entends une voix bien chaude et profonde.

C'est LUI. Ce sourire et ses rides irresistibles! (dans le premier Bridget, c'est l'objet d'un compliment assez déplorable de Jones à Mark)

(vi permettez-moi les majuscules depuis le temps que j'attendais cette rencontre déjà manquée en septembre 2001 ou à cause des événements du 11 septembre, la première parisienne de Bridget Jones avait été annulée alors que j'avais les billets, comme ce concert privé des Corrs...grrr)



Cela a beau être lui, je ne peux m'empecher de m'esclaffer en voyant le joli dragon asiatique dand le fond de l'écran. M. Darcy oups M. Firth est en effet le porte parole anglais de Oxfam dans sa campagne pour le commerce équitable. Il plaidait donc auprès du Commissaire au commerce M. Mandelson la cause des pays en développement et moins dévéloppés pour que l'UE débloquent les négociations de ce cycle de Doha.

Autre raison de mon sourire en coin, c'est l'assurance qu'il déploit sur scène, on le sent aussi tendu que tous ces Darcy qu'il interprête -son^meilleur rôle à chaque fois sauf peut-être pour Love Actually, La Jeune Fille à la Perle ou Another Country, troublante histoire de collégiens anglais qui découvrent leurs homoséxualité avec le subtil Rupert Everett-. Il bafouille, fait des pauses, coince ses poingts dans son dos et manipule maladroitement l'immense paneau que Mandelson lui présente.

Entre temps, Tristan attiré par toutes ses voix anglaises et par une plaisanterie sur les "British TV drama" lève les yeux et me demande ce que je regarde. Je lui dis que je regarde la personne qui m'a aidé à penser qu'avec un peu d'effort, je pouvais voir le bout du tunnel en anglais.

Ni une, ni deux, en parfait gentleman qu'il est et à mon grand embarassement, il me propose que l'on s'incruste dans le VIP Corner qui est stratégiquement situer devant la sortie de la caféteria presse au pied de l'estrade, et coupant toute la sécurité.

Bien évidemment, le temps que l'on attrappe un ascenseur et un vaste couloir, Colin et Peter ont déjà disparu. Ne reste plus que le corps du dragon mais je me sens étrangement de bonne humeur : il était là une minute avant ^^ (j'vous dis, j'suis un cas!).

Sur le chemin du retour, un intense débat s'engage pour savoir qui de Peter, Colin ou le prémier ministre roumain qui avait lui aussi rendez-vous au VIP Corner avec cette fois José Manuel plus tard dans l'aprèm... est le plus sexy.

Bien sûr, dés qu'un VIP Corner est annoncé, Tristan me regarde diaboliquement en me demandant si je veux y aller mais désormais, je ne saurais me contenter de rien que moins que du sommet soit Brad Pitt et/ou Angelina Jolie :p après leur tournée au Pakistan et à l'ONU, pourquoi pas un petit tour en Europe et par la Commission ?

Et venant de quelqu'un qui porte haut et fort, l'humour anglais, je n'ai pas à rougir ! de ses même pour rire Tristan ♥ Margot Wallstörm dans son exemplaire de revue de presse à l'arborration de ses boutons de manchette aux couleurs de la présidence britannique pour encourager Tony Blair à remuer ses dix doigts sur les perspectives financières.

Et pour le plaisir de la private joke, voici la publicité réalisée pour Oxfam vantant les mérites du café équitable soit une excellente parodie de la scène légendaires de l'adaptation de la BBC ou M. darcy émerge de sa marre et redéscent vers Pemberley, la chemise transparente pour tomber nez à nez avec Elizabeth Bennet.

ps : Marie, j'espère avoir étanché une partie de ta curiosité...^^
pps: Je suis très curieuse de savoir ce que va donner le dernier projet de Colin soit un peplum décrivant les efforts desespéré d'un général romain pour rassembler un bataillon de soldats issus des îles britanniques pour sauver un empire romain vascillant.
ppps: Et bonne chance à Tristan qui affronte demain un entretien d'embauche pour devenir un Junior Reporter à Paris pour le New-York Times ^______^ Lucky guy!

lundi 5 décembre 2005

Jean qui pleure, Jean qui rit

Drôle de journée aujourd'hui.
Débarquée au 217 chaussée de Wawre à 2h du mat', réveillée par Matis à 6h, à 10h14 j'apprends des nouvelles qui mollifient considérablement le ressentiment et la colère que j'épprouvais contre qqn (je lui en veux toujours mais il y a d'importantes circonstances atténuantes et comme finalement ce n'est pas moi qui ai fait le premier pas pour reprendre contact -mouvement que je n'espérais plus comme d'hab quoi), à 10h25 départ de la vie forumienne d'une plume qui m'est très chère (je n'allais pas passer cette retraite sous silence messire Xav'^^;;), à12h05 annonce d'un VIP Corner entre Colin Firth et le Commissaire au Commerce Mendelson réservée aux VIP que je ne suis pas.
Dilemne, est ce que j'essaie de me rendre en salle de presse -en supposant que cette rencontre au sommet ait lieu en ce lieu-pour avoir lointainement un goût de l'ambiance dans 7 min ou je regarde tranquillement de mon ordi cet événement en direct en me disant que je foulerai de mes pieds la même moquette que M. Darcy quotidiennement pendant trois mois?
Comme je le disais ailleurs, José Manuel n'a pas intéret à faire un VIP corner avec les Corrs!

mardi 29 novembre 2005

[Bruxelles] : un inventaire


DESTINATION BRUXELLES:
"Bruxelles cultive l'art sans pareil d'un accueil chaleureux et simple grâce à l'atmosphère que seuls savent créer les Bruxellois"

Ce week-end profitant encore de génereux compagnons, j'ai poussé dans mon exploration de l'étendue et multi-communes Bruxelles.

Une ville si proche de nous et pourtant assez dépaysante... Au coin d'une rue, un élément incongrue se fait toujours une joie de tapper dans l'oeuil des passants comme pour dire "ne me sous-estimez pas trop".

C'est sous le regard bienveillant du divinisé Jacques Delors que vous traversez le passage piéton, de quoi hanter le pauvre José Manuel chaque matin que dieu fait lorsqu'il rejoint son bureau à la Commission. Pour les admirateurs, ne cherchez pas, point encore de portrait de R. Prodi ou de José, jusque Jacques, Saint Patron non seulement de l'Union, l'aune de toutes les comparaisons mais aussi de Bruxelles révolutionnée par son quartier européen.


Même les galleries marchandes ne veulent laisser le piéton dans ses révéries, l'attirant dans son antre comme une araignée dans sa toîle. J'ai pratiquement fait un arrêt cardiaque devant ce mur à chaussures. une véritable ode à la consommation dans ce tabernacle pour baskets. Pour peu, on se croirait dans une chambre stérile d'un hopîtal ou capitonnée d'un asile où les fous peuvent s'époumoner en toute sollitude.
D'ailleurs les chaussures sont vraiment un problème cet hiver. Pour mettre au sec certaines paires de pied,nous avons fait plusieurs descentes dans des magasins de chaussures jusqu'à découvrir ce Saint Graal... L'ultime chainon qui vous permets de devenir un hybride mi-homme / mi-yeti (je dois quand même mettre à la décharge de son créateur le fait que c'est tout doux !)
My précious, it's mine, miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine!!!!
Désormais équipée pour mon expédition!

lundi 28 novembre 2005

Harry Potter et la Coupe de Feu (edit et spoilers)

Comme je le disais, si on excepte une fin un peu bancale sans nulle doute la meilleure adaptation cinématographique des aventures de Harry servie il faut le dire par un merveilleux bouquin ^^ Et je me repeterais pusque tout le monde y consacre une entrée dans son blog plutôt que le forum ^^
8/10
Grâce à la formidable manie belge et neerlandaise d'être en avance sur le calendrier culturel français qiui m'avait déjà permis de mettre la main avec 72h d'avance sur Home des Corrs, j'ai pu me réfugier dans une salle obscure dés vendredi dernier et refaire connaissance avec toute la populace de Poudlard
S*P*O*I*L*E*R*S


Non seulement c'est du HP donc magique et sombre mais en plus cela a l'humour et l'ironie de Mike Newell qui pose un regard sans pitié sur les ados ce qui offre de nombreuses pauses comiques dans un livre très noir.
Des trois réalisateurs, je pense que c'est lui qui a le mieux saisi l'esprit de Jk Rowling et je suis un peu triste de savoir qu'il a refusé d'adopter le tome 5. Il s'inscrit dans la lignée directe de ce qu'avait Curason mais la puissance du tome 4 donne une autre intensité à la dramatisation de l'intrigue.
Ainsi la marque noire m'a surprise par son réalisme beaucoup plus effrayant que ne le suggérait Jk Rowling.
On bascule du conte pour enfants ce qu'était encore un peu Askaban qui marque la fin des jours insouciants avce le retour annoncé de Voldemort vers un roman d'innitiation. On embrasse non plus Poudlard mais l'ensemble du monde sorcier (sa société civile) qui perd tout son glamour, strass et paillette...
Le monde des sorciers ce qu'indiquait le racisme latent entre pur sang et mulblood (sorry je ne me souviens plus de la VF) est identique au nôtre, aussi mauvais, aussi cruel. En prise avec des tensions politique, une guerre civile, un terrorisme organisé. Un parallèle assumé quand apparaissent les Mangemorts affublés d'une cagoule en point à la KKK clan, brulant tout sur leur passage...
Les opus précédents commençaient toujours par Harry chez les Dursdley mais on ne faisait qu'effleurer le monde des des Moldus, il n'y avait pas de symbiose, Mike Newell la fait. Les robes noires de Poudlard se font plus rares, Harry et ses amis s'habillent comme vous et moi. La scène qui incarne cette alchimie est sans conteste celle du Yule Ball.
M. Newell a s'abordé quelques intrigues secondaires mais le bal, il l'a ciselé comme un vrai diamant. On passe en un clin d'oeuil à la féerie d'un bal à la Sissi à une ambiance survolté de concert de rock ou de boum dans un pub avec des adolescents survoltés ^^ Plus du tout sorcier et terriblement ordinary people des D'jeunes!
Donc de nombreuses coupes ont été pratiquées mais ces choix éditoriaux plus que judicieux.
*Le séjour de Harry chez les Dudleys qui n'apporte pas grand chose dans le tome 4 contrairement au 3 avec la tante Marge et la fuite via le Magicobus si ce n'est être le point de départ légendaire de chaque intrigue, il a bien plus de sens dans le tome 5,
*l'animagisme de R. Skeeter. Mike Newell a défriché utilement, ne gardant que les intrigues principales.
Résultat, tous les temps morts de la coupe de feu (j'ai detesté l'intrigue secondaire sur Skeeter) ont disparu, le film est très fluide et commence même à 100 à l'heure dés la mort du vieux Franck et le racourci est fort gracieux.
J'avais en effet adoré la coupe de feu mais à l'image de son frère jumeau l'ordre du phénix, il y avait parfois un peu trop de bavardage. Cela fait certes durer le plaisir quand on lit mais sur un écran c'est moins justifiable.
Seule exception un peu génante, la fin du film assez mal menée par arpport à la maestria des deux heures précédentes. On passe de la mort de Cédric au départ vers le Poudlard Express et c'est bien là que le bas blesse.
Aucune mention par Albus de l'Ordre du Phénix, mention qu'Harry entend lors de son séjour à l'hopital. Une transition manquante vers le tome 5 qui me dérange.
De même, il n'est pas fait mention des éléments géopolitiques, des alliances qui se mettront en place entre Voldie, les loups garous et les géants.
Une lacune que devra combler habilement le réalisateur de l'Ordre du Phénix.
Autre deception la phrase de conclusion du film "Plus rien ne sera comme avant"....s'ensuit dix secondes de flirt entre Mione et Ron ^^;;;;
C'est faible, très gnangnan et pire Harry a l'air d'avoir complètement oublié que Cédric est mort alors que dans le tome 5 il ne fait que ruminer sur ça !! Où est le grand traumatisme ???
Une deuxième brillante réussite du film, c'est le soin et le plaisir que prend Mike Newell à faire interagir ses personnages.
L'accent est mis sur les relations humaines : pas seulement sur la dynamique du Trio mais sur leurs relations ave les autres élèves préfigurant l'élargissement du cercle des intimes qu'apportera le tome 5.
Tous les personnages secondaires sont mis en valeur : les jumeaux hilarants, Neville, Pr McGonagall (avec un petit clin d'oeuil à tous les shippers qui l'associe avec Albus D.^^).
Ginny devient un personnage à part entière ce qui me réconcilie un peu avce le personnage que dans les livres je trouve assez fade.
Revoir Mimi Geignarde et brièvement Sirius est très agréable. Seule absente, Lav-Lav alors que l'on fait connaisance avec les jumelles Patil.
Les fans de Drago et de Snape seront en revanche un peu déçu par l'absence de leurs héros ^^;;; mais je pense que vu la place proéminente qu'ils occuperont dans les suites à venir, on pouvait les économiser. Mais la scène du ferret y est et Maugrey est inquiétant à souhait (autre bonne idée du casting^^).
Ron et Hermione prennent vraiment de la texture par rapport à Harry et commencent à se définir en tant que duo même si le film joue beaucoup sur la supposée attirance entre Hermione et Harry.
Le jeu de Rupert et Emma s'est beaucoup amélioré, on ne peut s'empecher d'avoir un frisson quand Hermione hausse le ton ou quand Ron se conduit en imbécile vis à vis de Harry qui le traite en VF de connard *__* .
Ils sont fin prêts pour les grandes brouilles qui vont suivre.
En comparaison le jeu de Radcliffe en patît, parait assez monolithique.
Seule deception, Fleur. La pauvre Clémence Poésy fait énormément de figuration pour dire en tout cinq phrases (j'ai presque compté).
On ne comprends pas du tout pourquoi Maugrey l'a qualifie de sorcière très puissante, elle est très blonde (ahem).
En contrepartie, j'espère qu'on ne l'éffacera pas de l'Ordre du Phénix... qu'il me tarde de voir Tonks (et son interraction avec Lupin pour moi une des meilleure idée du tome 6 avec RAB) et Luna!
Enfin, il ne faut pas oublier Ralph, phénomenal en Voldemort. Il le joue comme au théatre, un brin shaekspearien, enfonçant davantage sur personnage dans l'hybris, lui donnant même plus de relief que dans les livres où Jk Rowling excepté dans le tome 2 et 6 s'y attarde peu. Un vrai méchant de cinéma mais aussi un vrai leader. Froid et en même temps très humain dans sa rage et dans sa haine.
Last but no least, l'humour British, toujours aussi succulent et un brin érotisé (de même que l'est l'entrée en fanfare des Beauxbatons et Dumstang, l'adolescence des héros est plus qu'assumée^^).
La meilleure trouvaille étant sans contexte les confidences d'Hermione à Harry "Viktor est très physique" sourit béat d'Harry qui la regarde avce des grands yeux..."Non je veux dire il n'est pas locace" Harry regard à la "tu parles on ne me l'a fait pas celle là^^". Les cours de danse de McGonagall valent leur pesant d'or ainsi que la technique de drague des jumeaux.

samedi 26 novembre 2005

[Bruxelles] La Magie de Harry Potter - Y aura-t-il de la neige à Noel ?

Premiers flocons...
La Magie de Harry Potter c'est quand...

...vous sortez du cinéma pour vous appercevoir que des flocons de neige flottent dans le ciel pour s'écheveller sur vos pieds.
... les arbres encore verts de leurs feuilles se drapent de blanc sur leurs branches
...le vent se lève emmenant dans son sillage de sourdes bourrasques qui recouvrent trotoirs et véhicules d'une épaisse couche de poudreuse
... ...votre manteau noir devient blanc
... les flocons s'accrochent à vos cheveux
...les premières batailles de boules de neige éclatent
...quand les rues sont illuminées de Noel et que la neige scientille sous l'effet des photons :-)



















Je suis émerveillée devant un spectacle que mes yeux ne croise que trop peu...Tombe la neige, tombe la neige...





Après Ankara, Giessen, Pierric voilà Bruxelles!

jeudi 24 novembre 2005

[Bruxelles] Insolite

Légende:

"Rest assured...Everything is under control, your factory is in perfect compliance with your code of conduct"
* *
"To pe precise your code of conduct is in perfect compliance with your factory"
*****
Le Berlaymont se situe au coeur du quartier des institutions européennes. En face, le conseil économique et social, en bas le parlement, plus bas le comité des régions et terminant le conseil, le QG des representations européennes de l'ONU.
Autant dire un carré parfait pour installer son piquet de grève. A chaque jour ou presque sa manifestation. Lundi et mardi c'était un petit syndicat d'agriculteurs vétus de vert et jaune qui protestait contre les négociations à l'OMC. Un tracteur et des mottes de paille ornaient ainsi la station de taxi.
Ce jeudi là, changement de décors. On lutte apparément contre la bureaucratie et le trop de législation mais comme on est aux pays de la BD, on n'en oublie pas pour autant ses références culturelles. En plus, le petit jeune du milieu, il me fait vraiment penser à Tintin!
La seule chose que je ne m'explique pas : mais pourquoi diantre ont-ils décider de manifester devant la representation de l'ONU ?^^

mercredi 23 novembre 2005

[Bruxelles]18 heures, la vie révée de la Commission Européenne


Berlaymont, 3ème étage, 18h02, le Commendant de bord, Tristan Richard R. concentré sur son plan de vol et existant une parodie de la chorégraphie de John Travolta dans Pulp fiction mais malheureusement un instant que la caméra n'a pu voler...
Après une dure journée à rédiger et corriger les notices du Top News pour les rendre le plus semblable aux vénérables dépèches AFP et les débarasser des oripeaux des communiqué de presse, nous finissons doucement la journée en travaillant sur nos revues de presse respectives.

[J'espère un jour vraiment maîtriser la technique car pour l'instant c'est tout aussi laborieux qu'en cours de dépèche, la frustration domine donc pour le moment malgré l'occupation]

Presse francophone et sa vision de l'Europe et du président Barroso (son titre officiel au Berlaymont, prononcé avec beucoup de respect) pour moi et presse anglophone (*) pour le sieur Tristan R. alias mon collègue 'achement sympa de bureau.

C'est en s'aquittant de cette précieuse mission qu'il a découvert un article de la plus haute importance sur le site du guardian-http://www.guardian.co.uk/flash/0,5860,1648976,00.html-. Des étudiants ingénieurs de Londres ont découvert la formule magique pour transformer votre traditionnel avion en papier en F-16 supersonique tout aussi rapide que si c'était Tom Cruise qui le pilotait (je salue d'ailleurs les fans de Top Gun qui liraient ces lignes :p).

Ni une, ni deux, il nous a paru essentiel de mettre la théorie en pratique... Après quelques hésitations quant à l'interprétation des instructions (la moitié des étapes nous était tout bonnement inconnue!), l'engin était prêt à effectuer son premier vol sous les yeux médusés et amusés de notre superviseur (il ne pouvait pas dire grand chose vu qu'il avait déjà distrait Tristan en lui demandant de corriger le "paper" de sa copine allemande...).

Conclusions : -du mur à la fenêtre, pénétration dans l'air et plan de vol parfaitement maitrisé.
-de la fenêtre au mur, un désastre complet
-de manière unilatérale, l'avion a donc fini sa course dans la corbeille à papier (à noter que dans un sursaut ultime il a dévié de sa trajectoire pour se poser manumilitari sur la moquette).

Je continue de penser que la meilleur piste de décollage se trouve dans les courants d'air du Stade de France^^

(*) à cette tache mécanique il faut ajouter pour les un an de la Commission Barroso, une revue de presse des articles toutes nationalités confondues qui célèbrent plus ou moins méchamment l'occasion -dans la presse belge et française, le compliment favori est qu'il n'aime pas être comparer à Jacques Delors car il sait pertinement qu'il n'arrive pas à la cheville de Jacques Delors-. Une tache autrement plus herculéenne que notre routine, il a passé l'après-midi à distribuer ces petits paquets aux multilinguistes compétents... Bref comment transformer plus de cent pages de petites coupures en une synthèse analytique ?

ps : si jamais vous réussisez à créer le mirage paper plane, je suis toute ouie face à vos exploits !

vendredi 18 novembre 2005

[Bruxelles] : First night out




Mardi 24 octobre 2005: le Manneken Pis dans toute sa splendeur... le petit bonhomme qui en temps normal se montre fort coquet (au choix selon le calendrier costume de Père Noel ou vétu fièrement du drapeau européen tel un sénateur romain sûr de lui^^) "tant en cours de rénovation n'avait d'autre choix que de s'exhiber en public. Consolation pour ce chérubin, les plus grands couturiers du moment se penchent sur sa garde robe, qui s'il ne la revêt pas, sera exposée dans le musée qui lui est consacrée.


Cherchez où est Charlie... ^^;


Et puis, MP pouvait aussi compter sur ses groupies fidèles pour lui remonter le moral. Un vrai bain de foule, chaque touriste chinois levait son bras au dessus ou au travers de la grille pour prendre un cliché du héros de la soirée avant de s'engouffrer dans la chocolaterie d'en face qui vous proposait une réplique à l'échelle 1/1 du bambino à moins que vous ne préfereriez la fontaine de chocolat noir qui brasse 8kg de breuvage noir intense toujours chaud ?
[Hélas non content de photographier bien palement ou en flou, mon appareil photo a eu la bonne idée d'épuiser sa batterie au beau millieu de cette première expédition donc je ne pourrais apporter de preuves tangibles à mes déclarations...]

Pour se remmettre des émotions de l'emménagement et du chômage technique qui s'annonçait à la Commission Européenne, ma première errance dans Bruxelles -hors ma découverte du bas de la Chaussée de Wavre qui compte quand même plus de 1800 numéros!- fut pour la Grande Place... qui s'était depuis le 23 septembre débarassée de ses oripeaux "asterixiens", plus de village gaullois mais à nouveau le règne des pavés.


Et auréolée du velours de la nuit et de l'éclairage généreux de la ville de Bruxelles, elle m'est apparue autrement plus sombre et toisante, quelques siècles d'histoire vous regarde de haut mademoiselle et pendant un instant on se croirait revenu à l'île de la Cité, sa Conciergerie et son palais de justice.Une impression de pesanteur d'autant plus grande que si le carré central de la place est vaste, les accès ressemblent des petites ruelles qui ne démériteraient pas si elles étaient le théâtre d'un coupe-gorge... Un lieu parfaitement clos aux trottoirs étroits et ax acardes sombres. Combien de Roméos au balcon, combien de complots, combien de poignards affutés, combien de defenestrations ?...Ahem!

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Certes le balcon est un peu bas pour cela, je crois que je me laisse envahir par des réminescences de Prague. L''ancien chateau royal fut témoin des defenestrations par des nobles protestants de deux lieutenants du roi de Bohème Matthias, déclenchant ainsi la guerre de trente ans bien que les deux conseillers attérirent sur un tas de fumier et eurent plus de peur que de mal...

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die Vorleserin

Un petit coup de foudre de ma maman sur cette enseigne très gracieuse dans les détails et les couleurs. Un symbole peut-être pour les fonctionnaires débordés de Bruxelles : et oui dés le Moyen-Age le bureau pouvait être votre seul horizon et compagnon dans vos lectures de rapports papiltant sur le taux d'oxyde d'azote rejété par les moteurs diesel !

jeudi 17 novembre 2005

Recommendation de lecture

Je profite de cette notice pour vous recommander expressement de faire un tour chez Noémie et son blog, Lost in Jerusalem, (voir la partie lien) tout le talent d'observation de la demoiselle réunit en une page très dense qui se propose de vous faire découvrir les multiples facettes de la société israelienne. En stage au Jerusalem Post jusqu'en décembre avant de s'envoler à l'ONU et son service de presse à New-York, elle aura beaucoup à nous dire.
Comme Marie à Washington qui noircit des pages et des pages, n'hésitez pas à leur laisser à toutes les deux des traces de votre passage:)

[Bruxelles] : Attention, ce post est hautement superficiel ou quand Constance croise un V.I.P

Dans une enfilade parfaite, Françoise le Bail, JM Barroso et le succésseur de Françoise Johannes Laitenberger pour qui Françoise Le Bail a demandé que toutes les femmes de la DG presse constituent un think-thank afin de le relooker ^^

Aujourd'hui, j'ai sérré la palloche de José Manuel Barroso, le Président de la Commission Européenne qui venait saluer le départ de la chef de la DG Presse Françoise Le Bail^^ et qui a gentillement saluer notre groupe de stagiaire et a même pris le temps d'une photo... (bon d'ici à ce que je remmette la main dessus^^ faute de mieux je vous colle la myopie de mon portable^^)...

Je pourrais dire: " de Bruxelles j'ai vu la grande place, la cathédrale Saint-Gudule, l'atonium et un président de la Commission Européenne!" Mazette comme dirait Cécile^^

De cette semaine que du très bon : deux pots avec canapés et vin blanc à flot pour fêter la fin de notre séminaire stagiaires Presse et le départ de notre DG^^ In other words, une semaine où il fait bon vivre... Top News pratiquement bouclé et revue de presse maîtrisée. En attendant la semaine prochaine où toutes les notices ajournées vont être publiées et où Barroso retitille les medias français (La Tribune et La Croix -Ernie seras-tu là ?-) et j'ai des choses à faire même si je n'ai pas compris exactement quoi ^^;;;

Ps:Mais vais-je donc oser me laver les mains :p?

mercredi 16 novembre 2005

Avant que minuit ne vienne

"She's a girl with many charming ways
She can take you to another place
But when she's smiling she's beguiling
Come what may, come what may
She'll give you love, ... love, love, in a milkyway "
The Corrs ~ "Love in the Milkyway
...quelques lignes arides car l'inspiration n'est pas à mes cotés ce soir (la faute à cinq heures passées à essayer de comprendre et de transcrire en langage compréhensible le grand dessein de la Commission en matière de plan anti-pollution automobile et à une un sommeil peu réparateur -ah la coallition abusive entre retour d'internet et pleine Lune!)... Une absence qui me désole car sans verve, comment célébrer l'anniversaire de la dryade comme il se doit ?
On fera donc avec les moyens du bord et ici car impossible de retrouver sur le forum le fil de l'année dernière qui a l'air de s'être dissous avec le temps (néammoins si qqn en a gardé copie, I'm interested!)
Cette année point de poème,mais les airs gais et enchanteurs d'une petite chanson irlandaise comme toujours... Parce que ce soir en pensant à toi, je pense à l'aérialité et à la legerté de cet obscur titre, placé en B-Sides d'une édition spéciale d'In Blue et qui reprennait la verve passée de Talk on corners, à son fantasmagorique solo de violon qui s'élève au dessus de la mélée.
Peut-être est-ce parce que te lire est toujours un voyage, une odyssée dans ton royaume sylvain, on quitte le quotidien, son propre palais intérieur, ses étoiles bleues encre attachés au ciel pour être prise dans une ronde kaleidoskopique de sensations, d'images qui disparaissent dans l'océan des signes et signifiants alors qu'elles viennent à peine de se poser sur la surface de notre conscience qui tente de s'accorder à l'harmonie.
Peut-être parce que tu as la douceur et la patience comparable à l'onctueuse voie lactée... Une don qui s'accompagne de non moins essentielles qualité comme la détermination dans tes projets professionnels et personnels, la constance et une foi invacilliable en ceux qui te sont chers.
Cette année m'en a donné de nombreuses preuves qui ont fortement impréssionné ma petite âme nocturne et a nourri mon admiration and it's time to pay homage to you: pour ces mots rassurants dans des moments sombres, pour cette carte postale du mois de juin, pour cette nuit blanche en août, pour ce chassé-croisé à Prague, pour ta tolérance lorsque nos choix ont divergé et l'absence de tout jugement moral malgré mes taches grises. Gracieux traits qui ornent aussi d'autres visages aimés de mon panthéon dont tu fais partie ^^
Quatre fois que je prends la plume un soir de 16 novembre et je veux bien signer pour une cinquième fois qui je le veux verra ton succès à l'IUFM et après des têtes blondes qui auront l'heureux hasard de croiser ton chemin et ces voeux seraient incompletss je te souhaite de nombreuses heures avec ta moitié et à celle-ci tout le succès littéraire et inspirationnel qui lui est dû car ses projets sont aussi les tiens :)
Puisse ta flame encore briller de son intense clarté, ne doute pas d'elle même dans les moments de doute. Despite all the faults you're -wrongly may I add ?- seeing in you, I like you as you are.
Merci
Constance "C"^^
ps : et les paroles de la chanson sont complètement hors sujet^^
Edit : énorme coquille corrigée gràce à Albi : moralité ne jamais taper un post et dire non à son père au téléphone -____- les deux finissent par se mélanger

dimanche 6 novembre 2005

Lapse of judgement

Ma première pensée serait qu'ils aillent tous au diable, je me contenterai d'un simple ''je deteste qu'on se paye ma tête"... le pire restant qu'il n'y a pas un soupçon de malice à voir dans cette série d'actions, juste une divergence profonde de perception et de resenti, ce qui m'explique que je vais difficilement me retenir d'une réponse cinglante qui outre d'être incomprise commettrait des dégats complexes à réparer. Je vais me contenter de bouder ^^;;;

It is sometimes disheartening to put so much effort to harverst so little.

Sinon le train du retour part cette après-midi à 16h55 et je ne crains d'être définitevement en retard dans les préparatifs. Semaine très agréable mais peu productive, mes brouillons de ces premiers jours à Bruxelles risquent de mordre la poussière quelques jours encore...! Je croise les doigts pour désormais maîtriser et ma gazinière suicidaire et les transports en commun.

vendredi 4 novembre 2005

unflappable

"Time goes by so slowly for those who wait
No time to hesitate
Those who run seem to have all the fun
I'm fed up
I'm tired of waiting on you"
Madonna - Hung-up
(oui à ma grande honte, je suis assez accro à son dernier opus et aux titres qui se sont répandus sur le net... Boite à rhytme assumée, paroles plus que banales mais un sens du rhytme indéniable et un sample d'ABBA qui donne envie de bondir de sa chaise. "Ray of Light" est mort et entérré mais au moins c'est moins ennuyeux qu' "American Life"^^)
Je suppose que je devrais être furieuse de m'être fait poser un lapin et en plus par une personne que j'estime le plus dans cette ville mais je suis, même véxée, étrangement résignée... Ce n'est pas la première fois que des plans arrachés à la dernière minute entre nous tombent à l'eau. Mes déboires actuels ont même un étrange goût de "déjà vu".
Dans quelques jours la deception sera partie parce que j'ai fini par comprendre que cela fait partie de ta personnalité. Merveilleux causeur, oeil de lynx pour les compositions improvisées de la vie quotidienne, oreille sympathique et connaisseuse de mes soupirs iepièens mais décidément un sens très approximatif du temps qui passe, des rendez-vous, décommandeur régulier, distant dans les relations humaines, toujours étonné de l'attachement que l'on pourrait te porter... Qu'importe, pour toi, de se croiser dans un jour, deux semaines ou un mois du moment que l'on finit par se revoir?
Désinvolte mais à la fin toujours charmeur par une attention qu'on attendait plus.
Et ce sont dans ces moments là que je suis heureuse de bien te connaître sans trop m'offusquer, autrement ce serait un sac de noeuds improbable!
Au moins je devrais dormir tranquille cette nuit^^
Sans rancune et à la prochaine ?

mercredi 2 novembre 2005

Catharsis

"-You’re scared that somebody somewhere’s gonna find the burst pipe
-Confide in me, tell your story..."
Baby Be Brave ~ The Corrs
Un dernier mot pour finir la nuit.
Catharsis n. f.
Mot d'origine grecque signifiant « purification ».
Merci pour ces heures qui viennent de passer et qui m'aident à mieux accepter mes choix d'autrefois. Un beaume pour l'esprit qui se questionne circulairement.
^___^

mardi 1 novembre 2005

L'appel de la forêt

Getaway~Texas

Just stop... you know there's no reply
I've had it all... don't say that
Just stop and tell me it's good bye
Don't you understand
What I'm saying
We never gave ourselves the chance

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor
And I can't live in this house with you no more

This time I know you'll hesitate
Deep down you hope it's not too late
You said it all except good bye
I think it's time that you should try
Don't you understand
What I'm saying
We never gave ourselves the chance

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor

And I can't live in this house with you no more
Because I know
I still loved you
And I cant stay another day

Get away
You know I've got to get away
Get away
You know I've got to get away

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor

And I can't live in this house with you no more
Get away
Get away
Get away...
D'habitude, je suis loin pourtant d'être une fan de Texas mais cette chanson avec "In demand" ou les singles de la période White on Blond mais cette chanson au cours de ma matinée zappette devant MCM s'est incrusté durablement dans mon système.
Outre le fait d'y retrouver quelques raisonnances personnelles (pas forcément appliquées au cadre romantique qu'inculque Sharleen Spliteri à ce texte sinon on va finir par croire que je suis une romantique frustrée^^;;;, elle règle quand même comme Dido dans "White Flag" quelques comptes personnels, difficile s'approprier en totalement son discours) nourries de récits autour de moi de gens qui tombaient des nues face à des séismes qui secou(ai)ent leurs vies quotidiennes immaculées voire pour la crise de panique qui clotûre le clip, ma propre expérience (l'envie de tout plaquer là et de fuire hors de ce qui nous sommes une condamnation implacable comme un cerf aux abois, entourés de prédateurs de tout coté), j'y ai croisé l'ambiance du documentaire de France 3 sur ces Français qui lâchent tout pour se lancer dans une nouvelle vie...
Soudainement comme ça, la routine leur paraît insupportable. Et ils ont franchi sans le savoir le point de non retour. Un instant T qui exerce souvent une profonde fascination sur moi...même si je suis bien consciente du danger de l'ivresse d'une telle situation qui est l'exemple même du court thermiste (non que ce ne soit toujours un mauvais choix, parfoit il est salutaire), une politique du risque maximum.
Mais ce débordement de coupe reste quand même drôlement soumis à une accumulation de hasard -je sens que Kundera et son insoutenable légereté de l'être combiné à "Match Point" m'est monté au cerveau!-...enfin il y a un je ne sais quoi qui me titille et me trotte dans la tête ce soir... parce que je crois y decerner des concepts que j'aime bien comme "liberté", "fuite en avant" et "libre arbitre". Au fond doit-on chercher des explications rationnelles pour nos actions et les justifier aux yeux d'autrui qui ne comprend pas ou condamne? pourquoi les choses ne peuvent pas un jour arriver comme cela même au milieu d'un tableau idyllique ? Un cadre peut très bien tout abandonné pour jouer les Robinsons Crusoe sur une île !
Désolée ce n'est pas ce soir encore que j'écrirai des choses un peu plus informatives et moins floues, pour se cultiver, il faut aller à Washington^___^d'ailleurs je me sens un peu complexée!...

lundi 31 octobre 2005

Match Point

Hier, je suis aller voir dernier Woody Allen, Match Point qui se veut un film théorie sur la chance et les surprises du destin et ceux qui en ont et les autres. Une vision très sombre et au premier abord très peu allenien mais au final très bien filmé avec un rebondissement scénaristique impertinent sur le thème de la balle chanceuse ou pas qui passe le filet!
Peu d'humour même si le detective ne manque pas de ressources dans ses méthodes d'enquête, pas de fantaisie, mais un héros Rastignac et arriviste puissance 10 qui croise le fer, l'ambiguité avec une jolie demoiselle pas moins troublement ambitieuse sur fond d'un drame social au réalisme perturbant mais au fond très bon comme la Guinness, une fois passé le goût amer (non que je sois une fan de la brune quand même)... Et les performances de Scarlett et de M. Rhys Meyyer sont très agréables ce qu'il faut de cynisme, de passion toride et de perte de l'innocence avec au loin la métaphore filée et sonore de la tragédie classique et grecque.
Et hasard et drolerie des coincidences... Dans la salle du MK2, j'ai croisé inopinément Annick, mon institutrice d'histoire-géo de CM2, basée à Vincennes qui se promenait dans le coin, qui était l'expediteur d'une lettre sur mon article du Nouvel Obs sur les blogs que je n'avais osé ouvrir et qui trainait sur mon bureau depuis trois semaines de peur de me recevoir une pluie de réprimandes... Je ne raconte pas comment je me suis sentie bête alors qu'Annick voulait juste me dire qu'elle était contente de renouer avec une ancienne élève par le biais des medias, se souvenaient que j'avais dans mon enfance déjà manifesté une certaine vocation pour le journalisme et d'une rédaction que j'avais consacré à faire l'éloge de la maison normande de ma grand-mère !!! Plus étonnant encore, elle travaille avec ma voisine de pallier dont j'ai gardé les enfants qui est pediatre à l'hopital Trousseau !*__________________* N'est- ce pas magnifique ?
Autant vous dire que j'ai encore du mal à me remettre de ce choc provoqué par l'ironie du sort^^

samedi 29 octobre 2005

Happy Birthday

"Do you feel like a puzzle, you can't find your missing piece?
Tell me how do you feel?
So you take a picture of something you see
In the future where will I be?
You can climb a ladder up to the sun
Or a write a song nobody has sung
Or do something that's never been done"
Coldplay~Talk
Voilà un peu plus d'un an que la nymphe a passé par les bois a fait son apparition dans nos contrées, donnant naissance à de multiples passionnants royaumes voisins dont cette petite portion du ciel :-) -Et si vous la lisez depuis un an c'est bien que vous êtes un peu fou de vouloir comprendre des textes un brin hermétique et donc de formidables lecteurs^^-
Tout ça pour dire que chaque matin c'est le même ravissement, saut du lit, les dernières nouvelles du jour avant de commencer ma tournée des blogs avec impatience espérant que sous mes yeux apparaitra un écrit inédit...
Pour toutes ces petites joies qu'elles soient marquées dans le marbre ou soient effacées par le vent, merci beaucoup 'Ry et à toutes ces autres petites mains bloggeuses qui rédigent régulièrement des petits mots collés sur la toile.
Ps: Et pour étayer mes arguments jugés legers et biaisés sur un autre blog, je dévoile aussitôt un document iconographique qui révèle une certaine similitude entre une certaine demoiselle de la forêt et une demoiselle de Dundalk ! Non mais!!!
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Caroline dans le clip de "Runaway" 1995

jeudi 27 octobre 2005

Echos d'outreblogs

En lisant ces vers de Musset qui ont suivi les lignes d'une amie, je me suis dit que personne ne pourrait avoir une plume aussi douce que lui pour expliquer pourquoi ce sont les coups du destin qui nous mettent à terre qui nous révèlent à nous même, qui nous laissent nu à notre regard libre de comtempler ce que nous sommes et ce que nous pourrions être, pourquoi ce n'est par ces moments sombres que nous sommes le plus à même d'apprécier ce qui est précieux et nous contente.

Dans la bouche d'autres, les mots sont bien trop secs, gardant une pointe d'amerturme.

Ni Alexandre Dumas...
Quand tu souffres, regarde la douleur en face: elle te consolera elle-même et t'apprendra quelque chose.

Ni Hermann Hess bien trop allemand-prussien dans son approche....
La douleur, les déceptions et les idées noires n'ont pas pour but de nous aigrir, mais de nous mûrir et de nous purifier

mardi 25 octobre 2005

Suite du feuilleton

...du Figaro Magazine pour ceux qui suivent encore -p

Bonjour Constance,Et Merci pour ce signe (j'espère que ton nouveau stage se déroule bien),mais ne t'inquiètes pas : d'une, il n'est pas question que le sujetpasse sans que je t'appelle et que nous revoyions tes articles ensemble.Deux, pour l'instant, il y a pléthore de sujets de couverture, dont deuxdont je m'occupe, ce qui m'oblige doublement à mettre celui sur lachirurgie esthétique sous le coude. Pour tout t'avouer, je n'ai même paseu le temps de lire (eh oui !) tes textes !. Donc, pour résumer : aucuneurgence, et dès que cela sera le cas, je t'appelle. Et j'ai bien notétous tes numéros.Bises,V.

Bruxelles III surfacing (c'est bien difficile!)

Rapidement car c'est mon collegue de bureau qui me prete son clavier le temps d'un briefing.

Convention de stage arrivee en retard rime avec...
...pas de badge
...pas d'ordi
...pas de telephone
...pas possible de travailler puisque les revues de presse ou l'acces aux journaux se fait par le net

...je bulle en lisant par dessus l'epaule de ;on voisin tres patient, en lisant des anciens memos, agenda, et en faisant mes cartes d'anniversaires et de remerciement grrr... Je suis assez contrite et je regrette de m'etre laisse allee au Fig Mag (dont je n'ai toujours aucune nouvelle autre grrr...impossible de faire autre chose sur ce clavier qwerty dont les touches de la barre de nombres ont change)
Heureusement il y a mon costagiqire dont je dois taper sur les nerfs et les reunions de 10h et les conferences de presse de 12h qui ne necessittent pas d'ordinateur.

Aaaah les joies de la communication primaire, reduite a l'ere prenet
-telephone
-TV
-Livre -d'ailleurs je suis a la recherche de bonnes suggestions dans les genres saga ou fiction historique, je prends en VO ou VF-Voix!

Avantage, longue discussion avec colloc qund je la croise, je perdrai peut-etre ;oins le contact qu'qvec mes Irlandaises -(

samedi 15 octobre 2005

Confirmation

Le site officiel l'a enfin annoncé, Sharon et son mari attendent bien un bout de chou pour le printemps ce qui le fera cousin de celui de Sophie ^______^
Et dans la catégorie, heureux annoncement il faut aussi saluer le retour du DV parmi nous et la venu de Deathmask aux royaume des blogs ^^ (cf.partie liens)
Let's celebrate (il faut dire que je suis particulièrement en humeur de le faire puisque la petite fête improvisée d'anniv de ma maman et du départ à Bruxelles vient de s'achever et que tout le monde a l'air plutôt content (mon appareil photo aussi d'ailleurs!) et que je me dis que je devrais remettre cela plus souvent que tous les 5 ans, n'ayant plus vraiment féter mes 15 février depuis trèèèès longtemps (les vacances scolaires étaient une bonne excuse à ma panique des invitations et de comment-ne-pas-faire-pour-que-les-gens-s'ennuie!)

Saying of the day

"Perfection spells paralysis"
Winston Churchill

C'est bien le problème avec moi...dés qu'il y a quelque chose qui me fait peur, au lieu d'agir, je ne fais rien et je laisse les choses passer et se périmer avec une nonchalance qui m'angoisse... prendre le mail ou le téléphone pour me rappeller au bon souvenir de V. Grousset ou M. Croissandeau me liquéfie alors que ce genre d'attitude ne peut que m'aider à me tirer une balle dans le pied d'ici quelques mois.
De même, contacter directement des personnes que j'ai laisser sans nouvelles pendant quinze jours. Rien ne me soulage plus que de découvrir leur répondeur... Et pourtant, il y a une petite part d'honnêté aussi...quand je suis nerveuse je perds toute trace du temps et ma répugnance à faire des listes aide à remettre à demain ce que je pourrai faire de ce pas.
*sigh*

vendredi 14 octobre 2005

Sciences-Po through and through

"Trying to fit a square into a circle was no life,
Let the rain fall down,
Let it wash away, my sanity,
Cause I wanna feel the thunder,
I wanna scream,
I'm shedding every color,
Trying to find a pigment of truth beneath my skin..."
Hilary Duff ~ Come Clean
(Mon goût de la pop anglaise resort parfois sous une forme insoupçonnée et inavouable!)
Juste une petite annonce pour saluer l'arrivée d'un nouveau blog de talent parmi les pages du web http://insidedc.over-blog.com/ de Marie en stage à CNN Washington... N'hésitez pas à lui laisser un petit mot!
Et en attendant le come back de Cécile, et l'ouverture de celui de Noémie live from Jerusalem, le carnet de Fabienne à Vancouver et les notes de Sarah from New-York, les yeux curieux pourront toujours jeter un coup d'oeil sur les oeuvres de deux fortes têtes de l'école de journalisme mais qui ont beaucoup de choses à dire donc pour les passionnés du dépaysement, ne pas hésiter à s'y promener.
http://sylenchine.over-blog.com/ Sylviane Bähr en Chine
http://flathuntny.canalblog.com/ BB alias Benjamain Barnier (je vous recommande le cliché "beau gosse qui débouche ses toilettes" ^^;;; à NY et partout ailleurs., cliché le plus photogénique et le plus saugrenu de la gallerie, parce que se mettre en scène peut faire ressortir de grandes audaces et des dons de comédiens !)
Quant à ces lieux, peut-être adopteront-ils des couleurs belges à partir de jeudi prochain (enfin cela suppose que je récupère le net dans l'appart' ce qui n'est pas sûr du tout!).
Et pour les yeux des locataires du 27 rue Saint-Guillaume qui s'atarderaient ici, promis, j'essairai d'être lisible sur les entrées qui viennent car tout cela est pour l'instant bien capilopracté je le sens !

jeudi 13 octobre 2005

Séismes

I feel all thin, sort of stretched, if you know what I mean: like butter that has been spread over too much bread." --Bilbo Baggins
Je n'aime pas avoir recours à ces procédés mais vu que l'entrée anti-datée ne me motivait même plus, peut-être qu'une entrée façon cahier de texte fera l'affaire! Ces derniers temps, je me suis un peu lassée de gribouiller ma vie à droite et à gauche... Une envie qui devrait reprendre rapidement soit que le repos forcé soit salutaire soit qu'une cure de bon air à l'étranger me pousse à immortaliser ces quatre mois d'exception et de défi.
Faire un voeu ou bien deux et puis fermer les yeux (Je suis là)
Je me sens une grande affinité avec les marmottes, braves bêtes qui se reposent à l'abris des bourrasques dans leurs petites grottes. Je suis contente d'observer le monde extérieur et au gré de vos mails ou entrées de vous entr'apercevoir mais je ne suis pas sûre de vouloir tapisser ce mur ci, mon mur à moi de mes post-its, de mes éclats de vie automnale. Comme Kate Moss, I want to lay low for a while. Faire mon inventaire avant d'amarrer ma péniche à un autre ponton européen pour mieux vous entendre avant que vos voix ne deviennent plus distantes encore... Cependant si les dépèches se font rare, mes pensées s'attardent sur vous quotidiennement.
Pour celui et pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux (Qui croient en moi)
Curieux mois de septembre et d'octobre, douloureusement intense, marqué au fer rouge de la loi des séries, naissance et déclin: de bonnes et merveilleuses comme plus sombres nouvelles mi-personnelles mi-"autres".
Faire un souhait pour de vrai et puis croire au mystère (Tout est là)
Mais que l'épicentre soit sous mes pieds où que ceux-ci ne ressentent que des lointaines secousses téluriques écho d'un tremblement de terre en térritoire ami, la terre s'est emballée, tournant sur son axe de plus en plus vite jusqu'à ce que le corps ne soit obliger de suivre ses vascillements sans volonté aucune, privé de toutes ses capacités d'anticipation, esclave attentiste du destin.
C'est un style, c'est facile quand on est Mélusine
Oh, Vite dépêche-toi
Un coup de téléphone vérité pour rétablir la confiance comme au lycée, deux tickets Paris-Bruxelles, un post, une veillée rue de Lisbonne, un mail brisant le silence, la Gironde, une visiste de mon ancien lycée, a supper at Cecile's place, une pochette photos entre le Croisic et Guérande, un chirurgien et une clé USB.
Avant que tout s'éveille
Un objet pour un événement/une annonce.
Attrapez-moi
Le calme avant un vent de changements radicaux ou la simple continuité de l'existence, les eaux pacifiques tromblées par une fausse alerte.
Mais pas le bout des ailes
Et si je me tais, c'est pour mieux retrouver le Nord
" " ", c'est pour ne pas provoquer le hasard, pour ne pas préjuger d'un futur dont je ne connais rien.
" " ", c'est pour relativiser avant de me précipiter au filet pour pas grand chose:-)
Une fée c'est fragile parfois
Plutôt que d'essayer de capturer et d'illustrer ce flôt de sensations par des mots, je préfère me laisser guider par le courant, qui sait où je serai transportée ?^^
Avant que minuit ne vienne
Attrapez-moi
But no worry, I'm more than ok... and I'll make a quick come-back very soon^^
Et voir mes étincelles
Don't speak of me but tell me everything about you...
Une fée c'est magique en soi
Mylène Farmer -L'histoire d'une fée c'est...

vendredi 7 octobre 2005

Love is Blindness

"Love is blindness, I don't want to see
Won't you wrap the night around me?"
C'est en voguant sur corrsonline que j'ai découvert cette chanson envoutante ou plutôt la reprise qu'en a fait un groupe de Belfast, The Devlins, accompagné au violon par une certaine demoiselle Sharon Corr... Et j'en suis pratiquement tombée de ma chaise tant c'est beau... Une simple guitarre acoustique et un violon qui prend des accents espagnols de corrida épousé en contre-point par la contrebasse. L'anaphore de la phrase type introduit un rhytme hypnotique transformant cette fuite musicale en véritable voyage au bout de la nuit. Errance nocturne que le violon déchirant obscurcit davantage encore, inéluctabilité et grâce de la cécité. Et dieu qu'est ce que le chanteur a parfois l'accent de Bono, s'en est térrifiant de ressemblance!
Autre objet de fascination comme d'habitude chez U2 c'est les multiples interprétation que peut susciter la chanson. Lu ici ou là: par une description d'un engin à feux sur le point d'exploser, dénonciation du terrorisme nord-irlandais et du patriotisme aveugle des militants de l'IRA ou un homme qui voit dans la rue sa compagne le tromper avec un autre et l'aime tellement qu'ilpréfère ne rien voir.
Et il faudrait ajouter quelques frissons personnels, parfois refuser une parcelle de réalité et chercher le refuge de la nuit protège, une conviction pour croire et avancer droit et l'amour ne suppose-t-il pas de passer outre et d'être aveugle face à certains défauts? Des fois, le réveil est doux, d'autres cruel, c'est comme ça...
Love Is Blindness


by U2


Love is blindness, I don't want to see
Won't you wrap the night around me?
Oh, my heart, love is blindness.

In a parked car, in a crowded street
You see your love made complete.
Thread is ripping, the knot is slipping
Love is blindness.

Love is clockworks and cold steel
Fingers too numb to feel.
Squeeze the handle, blow out the candle
Love is blindness.

Love is blindness, I don't want to see
Won't you wrap the night around me?
Oh, my love,
Blindness.

A little death without mourning
No call and no warning
Baby, a dangerous idea
That almost makes sense.

Love is drowning in a deep well
All the secrets, and no one to tell.
Take the money, honey...
Blindness.

Love is blindness, I don't want to see
Won't you wrap the night around me?
Oh, my love,
Blindness.

"Won't you wrap the night around me?"

vendredi 23 septembre 2005

Bruxelles I : quand Constance pénètre dans le monde merveilleux de la Commission Européenne

Il était une fois Sciences-Po et sa course folle aux stages: février, Pâques, les huit semaines d'été et le semestre hors les murs, autrement un premier semestre passé partout ailleurs que rue Saint-Guillaume. Cinq mois de liberté avant la dernière ligne droite : l'obtention du diplôme au terme du grand oral, un ultime semestre qui voient les étudiants se transformer en grattes-papier et rats de bibliothèques insomniaques. Bref, une petite compensation pour nous faire suer le reste du temps que l'on peut passer soit en Erasmus soit en stage.
Mais voilà après avoir gouté aux joies de l'échange universitaire à Dublin, je ne voulais pas ternir cette merveilleuse expérience par un bis repetita qui n'aurait pu que me décévoir (comment rentrouver cette potion magique qu'était l'Irlande, quatre colocs qui se connaissent depuis le début de leurs études, Anne, Noémie ?).
La solution qui s'imposa fut donc le stage et à l'étranger par dessus le marché dés que les toopiines affichèrent leurs intentions de partir dans des contrées lointaines (Californie -plan Cécilien on hold pour le moment-, Jérusalem et service de presse de l'ONU pour Noémie, France-Amérique pour Sarah, CNN à Marie et Vancouver pour Fabienne... et le désir surtout de s'échapper de la routine parisienne quelques temps, ne pas abandonner une opportunité de larguer les amarres et de se casser les dents sur un défit d'indépendance supplémentaire.
Seulement les pistes anglaises et irlandaises se sont évérées inexistantes et pas activement poursuivies non plus. J'étais complètement débordée par le rhytme de l'école de journalisme et je n'ai pas eu le loisir de définir des objectifs précis dans les temps.
Pataugeant dans un néant un peu vague, c'est ma maman qui comme d'habitude m'a repéchée... Fascinée par un article lu chez le coiffeur détaillant la vie trépidante des stagiaires européennes (société cosmopolite vivant selon des moeurs estudiantides et en autarcie) et ayant récemment visité Bruxelles pour affaires avec ses collègues des archives télévisuelles de la Commission Européen, la solution s'imposait d'elle même : le service de presse de la Commission.
Service de presse divisé en deux branches : le service audiovisuelle (TV et un brin de radio) et le service du porte-parole qui se cantonne à l'écrit.
Ma méfiance vis à vis de la TV et mes scrupules (je ne voulais pa candidater dans un registre où je n'avais aucune qualification ayant échappé à tous les ateliers TV du 117 et maitrisant très moyennement la radio et l'art de la diction) donnèrent naissance à une lettre de candidature mi-figue, mi-raisin en février qui fut promtement refusée... Mais en bonne personnne contradictoire que je suis, ça m'a quand même rendue triste.
Un refus qui combiné au silence du service de presse me fit abandonner la piste belge... et la lettre de motivation spécifique au service de presse complètement oubliée et d'autant plus que l'idée de faire un stage dans la communication institutionnel, némésis du journalisme, puisque la communication est de la production d'infos purement intéréssée qui utilise les journalistes comme mégaphone, ne m'enthousiasmait guère. Trop éloigné de la presse écrite tout cela.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir fin mai un e-mail de Javier-Francisco.Lombide-Reparaz (quel patronyme!) me demandant si j'étais toujours intéréssé par ce stage... Ayant bien du mal à boucler mes obligations estivales et ayant été tancée par mon père face à mon snobisme (je le suspecte de continuer à fantasmer d'avoir une fille qui fasse carière comme mon frère dans la haute fonction publique bien plus claaassse que journalisme), je réponds oui sans hésiter.
Une, deux, trois semaines se passent sans nouvelles. Prenant mon courage à deux mains, j'appelle Javier qui me rassure : "on vous rappellera".
Silence radio quand tout un coup sur les routes de Tchéquie , mon portable sonne, la Commission européenne au bout du fil... me proposant un rendez-vous à Bruxelles dans les 48h, un peu difficile donc je décline mais explique que dés que je suis à Paris, je suis disponible.
Mais c'était sans compter les vacances de la Commission qui se vide de juillet à septembre. Impossible de joindre quiconque, patrons comme secrétaires sont aux abonnés absents. La tension monte à Paris, mes stages d'été se finisse et je n'ai rien de prévu,pas un plan B, pas une roue de secours... Je commence à me résigner de reprendre les cours en octobre.
Défiant toutes mes prédictions, la Commission rappelle le mercredi 14 septembre, rendez-vous est pris pour le vendredi en huit. Mais un rendez-vous en quoi, pourquoi, entretien d'embauche comme au Nouvel Obs dont je n'aurais pas de nouvelles pendant X temps ou simple formalité avec signature de convention ? Impossible de trouver la moindre réponse à mes questions.
Au fur et à mesure que la voiture dévore les 300 km qui sépare Paris de Bruxelles, l'angoisse gagne du terrain, d'autant plus facilement que nous nous perdons pendant une heure sur le périphérique démoniaque de Bruxelles, le Ring, qui nous détourne en Flandres où les panneaux en néerlandais ne nous aident pas à retrouver le nord (et ma mère me reprochant de ne pas arriver à les traduire, oubliant le fait que mon allemand est non seulement ma LV2, en mauvai étât et pas l'outil le plus adapté pourcomprendre la langue de Vermeer)...
Finalement nous sortons du labyrinthe et raillions nous sans mal le quartier général de la Commission,le Berlaymont. Immeuble aussi imposant que la BNF et dédaleux que les nouveaux locaux du Figaro, en verre et béton mais faisant une bonne centaine de mètres de long.
En descendant une passerelle, on arrive au lobby où les visiteurs sont filtrés. Nous recevons un joli badge et on nous dit d'attendr Anne Chéry, l'assistante de Pia Ahrent-Hilde en charge du service du porte-parole (dénomination excate du service de presse).
Elle arrive, direction le 8è étage et premier apperçu de l'intérieur de la Commission. Des vastes surfaces parquettés pour les parties communes ou employés et presse se cotoient et au delé des portes protégées, des longs couloirs moquettés comme je les aime où au gré des humeurs les cannes peuvent devenir inutiles.
Elle m'installe dans le bureau de Pia qui est retenue par une réunion. Rapide coup d'oeuil au bureau pour tromper l'inquiétude et la solitude, ma mère tapant la discute avec Anne Chéry: portrait de deux bambins très mignons et très blonds, une table recouverte de journaux anglais, français et danois... Je commence à lire the Economist en le remettant sur la pile à chaque fois qu'un bruit se précise derière moi.
20 minutes plus tard, Pia apparaît... Fatiguée mais jolie, la trentaine, les cheveux blonds m'accueillant en français. Et comme à chaque entretien une question simple et unique "pourquoi êtes-vous ici?" Je récite mon petit discours mis au point au cours du trajet : je veux voir l'autre coté du miroir,passer du coté des communiquants, je veux découvrir de façon concrète la Commission après avoir passé quatre ans à l'étudier sur des livres, je veux varier un peu de mes stages en presse écrite, je veux travailler dans d'autres langues que le français.
J'essaie de meubler pour ne pas laisser un blanc trop long... Finalement, elle me pose la question tant redoutée, "savez-vous ce que vous voullez faire?". Question piège alors que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'ILS font. Je marmonne "Tout ce que l'on voudra bien me laisser faire"... Elle comprends que je ne sais rien.
Au menu de ce stage alors : production -rédaction? et traduction des communiqué entre français et anglais- des communiqués, préparation des conférences quotidiennes de la Commission sans compter celles exceptionelles de Barosso, relever dans la presse les questions qui pourraient saillir de la bouche des journalistes (my bet and Cécile's :la grippe aviaire), et surtout analyser comment les très (trop) nombreux communiqués de la Commission sont reçus par la presse européenne.
Adieu articles, vive le retour de la (note de) synthèse!
Conclusion chaque matin: poussée d'adrenaline de 8h30 à 12h30 heure de la conférence puis dans l'après-midi revue de presse jusqu'à 18h3à/19h... Possibilité en cas d'urgence (comme le tsunami) d'être réquisitionnée à Noel et les week-end.
Pia doit retourner à sa réunion mais me laisse avec Javier qui peaufine avec moi les aspects pratiques du stage. J'ai le stage ! I was utterly flabbergasted...
Les dates : 24 oct-17 fév... (chic c'est le retour de la tradition de l'anniv' dans des lieux impromptus -Antalya, Dublin, DCU-^__^)...
Pour les aspects liés au handicap, no such luck. Contrairement à DCU, on devra mettre au point seules le modus vivendi de la vie quotidienne (transport, logement, aide à domicile) et non pas en six mois mais trois semaines! Baume au coeur, le batiment est complètement fonctionnel malgré les escaliers, profusion d'ascenseurs et rampes et présence d'une cafeteria et cantine ce qui me liberera de la corvée du lunch packet. Décision est prise de se mouvoir au Berlaymont en fauteuil roulant au vu de son étendue.
Dernière étape de la visite, mon bureau au bout du couloir que je partagerai avec deux autres stagiares. qui eux étant diplômés et relevant donc du livre bleu sont payés et commencent au terme d'une semaine d'intégration le 1er octobre. Seul détail, l'un d'eux s'appelerait Tristan, serait anglais et aurait aussi fait des études de journalisme.
Cependant, cette nouvelle me rend plutôt morose: je vais arriver alors que tout le monde dans le département se connaîtra déjà, comment se creuser une place au soleil ?
Autre bons moments de ces 48h belges, la découverte de ma cousine Camille et de ses trois garçons, un bon dîner sur piérade, le nouvel album des Corrs, le dejeuner aux moules (mais pas sur la grande place consacrée à la promotion du dernier album d'Asterix et transformé en village gaulois avec paille et huttes!).

jeudi 22 septembre 2005

Quand le Nouvel Observateur fait sa une d'un de mes fantasmes... II

Veni, vedi, vici...
Semaine du jeudi 22 septembre 2005 - n°2133 - Dossier
Plus de 15 000 Français à Dublin
Le rêve irlandais Le dynamisme du « tigre celtique » attire les Frenchies : une centaine de milliers d’emplois sont attendus d’ici à 2010
Si vous galérez en France pour trouver un emploi, n’hésitez pas: venez à Dublin ! Que vous soyez diplômé ou non, avec ou sans expérience, ici, il y a du travail pour tout le monde. » Sourire rayonnant et tailleur sage, Valérie Blard pourrait illustrer une campagne de promotion pour le dynamisme économique irlandais. Dublin, elle connaît bien. Une simple maîtrise de LEA (langues étrangères appliquées) en poche, cette jeune étudiante de Tours a débarqué ici il y a onze ans pour un simple stage. Emballée par cette capitale à taille humaine, elle décroche un premier job dans une compagnie aérienne: opératrice au centre d’appels. « A l’époque, le call center était un passage obligé pour tous les étrangers. » Quelques années et deux emplois plus tard là voilà, à 34 ans, responsable finance et comptabilité chez Yahoo!, cadre presque sup, à 45 000 euros par an, plus un bonus : « Jamais je n’aurais eu une carrière aussi rapide en France. Ici, on ne vous demande ni un super-diplôme ni dix ans d’expérience avant de vous faire confiance. » Arrivé à Dublin il y a un an, Bertrand Hugo, lui, a exercé mille petits boulots avant de lancer sa propre entreprise de bâtiment: « Le marché est en plein boom, et c’est tellement plus facile. Il y a un véritableesprit d’entreprise. »
Pas de doute: ici, avec plus de 5% de croissance et moins de 5% de chômage, l’euphorie est palpable… Dans ces pubs bondés, véritables pivots de la vie sociale, où jeunes et vieux, riches et pauvres, Irlandais et étrangers trinquent ensemble, dans ces nouveaux restaurants chics pleins à craquer, dans ces magasins de luxe qui recrutent à tour de bras et transforment cette grosse bourgade provinciale en capitale européenne branchée. Dopées par une fiscalité ultra-attractive, les grandes entreprises informatiques ont fait de Dublin, voilà dix ans, la capitale européenne du high-tech. Biotechnologies, centres de traitement financiers, services de hot-lines ont suivi.
Ceux qui pariaient sur un essoufflement du « tigre celtique » avec l’explosion de la bulle internet et la concurrence des pays de l’Est se sont trompés: d’ici à 2010, le pays devrait générer de 90 000 à 120 000 emplois. Face à la pénurie de main-d’œuvre, les représentants du patronat courent la planète pour attirer les candidats à l’immigration. Pour peu qu’ils sachent se débrouiller en anglais, les Français ont tous les atouts. Ils seraient aujourd’hui de 15 000 à 20 000 à Dublin, soit 1% de la population d’après l’AFI, l’Association des Français en Irlande. Et le flux se poursuit. Laurent Girard-Claudon, qui a créé à Dublin le cabinet de recrutement Approach People pour les candidats français, le confirme. « Finances, informatique, service clientèle, ventes… il y a des postes à prendre dans tous les secteurs », affirme ce jeune entrepreneur de 27 ans. En cinq ans, il a déjà placé 700 candidats dans des entreprises irlandaises et dispose en moyenne de quelque 150 postes à pourvoir.
A 34 ans, Habib Rhissassi ne rêvait pas d’exil: bardé de diplômes, ce jeune Français d’origine marocaine cherchait un poste de consultant commercial en France. Malgré sa thèse en informatique et son expérience internationale, pas de réponses. « Mon CV a été consulté 500 fois en France et je n’ai eu qu’un entretien en un mois. Je l’ai mis sur deux sites de recrutement irlandais: le téléphone sonnait 5 fois par jour. » Une semaine et deux entretiens plus tard, il décroche le job de ses rêves avec prime de déménagement, excellent salaire et bonus en prime. Son origine maghrébine, qui – regrette-t-il – « lui a fermé les portes des carrières commerciales en France », a plutôt été un atout en Irlande.Bien sûr, ce nouvel eldorado a ses points noirs: un coût de la vie prohibitif. Comptez 30% de plus qu’en France pour le budget alimentation. Quant aux loyers, ils sont peu ou prou parisiens: avec des chambres qui se louent en moyenne 400 euros par mois, la co-location est un passage quasi obligé pour les jeunes qui débarquent. « En revanche, on trouve très vite un nouveau toit, sans fiches de paie ni caution », dit Jamila, 23 ans, employée dans un centre d’appels, qui loue, pour 500 euros par mois, un tiers de son salaire, une simple chambre dans un appartement qu’elle partage avec deux Irlandais. « Ici, l’argent file. Mais les salaires sont corrects, les relations de travail agréables. On sent que ça bouge. Je vais revenir bilingue. Quand je vois des jeunes tourner en rond, en France, je me dis que ça valait vraiment la peine. »
Natacha Tatu
L’Irlande, mode d’emploi :
Se renseigner sur le site de l’Association des Français d’Irlande (AFI); http://www.afi@ie/Avoir au moins 1 500 euros d’économies.Un CV en anglais sans fautes d’orthographe. N’hésitez pas à détailler vos expériences professionnelles, le poste que vous recherchez…Se munir d’un téléphone mobile avec un forfait local.Ne pas contacter directement les entreprises. Déposer son CV dans des cabinets de recrutement.Consulter deux sites utiles: http://www.approachpeople.com/ (spécialisé dans le recrutement de Français), 0820-29-20-12 et http://www.daft.ie/ (pour trouver un logement).